Salar de Atacama : Laguna Chaxa, Flamants roses

Dimanche 18 mars : (suite & fin)

En fait, à Uyuni, le "salar" est régulièrement inondé (60 cm en ce moment), la croûte de sel est donc lissée. Dans le "salar d'Atacama", il ne pleut pas souvent (ou presque), il n'est jamais inondé et l'eau joue un effet inverse lorsqu'il pleut : elle érode la couche de sel, ce qui donne cet effet chaotique au "salar". Nous observons rapidement quelques flamants roses : des Andins et des Chiliens ainsi qu'une multitude de petits oiseaux.

De retour à San Pedro, nous reprenons le bus pour rejoindre Calama où nous ne trouvons pas de bus "Salon Cama" pour redescendre à Copiapo : nous avons raté d'une heure le bus de "Flota Barrios". Avec Turbus, nous ne pouvons prendre qu'un "Semi Cama". Nous avons le choix entre un départ à 18 heures avec une arrivée à 3 heures du matin à Copiapo (il faut donc dormir dans le terminal de bus à Copiapo, avec le matériel photo ), ou un départ à 20h30 avec une arrivée à 7 heures du matin ! Nous choisissons de prendre le second bus mais seul hic : nous sommes dimanche et la consigne est fermée. En attendent le soir, nous nous promenons, un temps, dans le centre de Calama avec nos lourds sacs à dos. Nous attendons, un temps, sur les bancs publics de la place centrale de Calama à regarder les gens aller à l'église (en procession, avec musique et tout et tout). Puis, nous finissons sur les sièges du terminal de bus (sièges absolument non confortables). Dans le bus, nous sommes justes à côté des toilettes (odeur de parfum synthétique assez horrible). Bref, nous n'avons pas vraiment pu dormir.

Lundi 19 mars :

Lorsque nous arrivons à 9 heures du matin à Copiapo, nous recherchons en premier, un hôtel : sur les conseils du Guide du Routard, nous trouvons le "Palace Hotel" : une grande cour intérieure remplie de plantes, les chambres donnent sur cette cour, c'est calme, frais ! Parfait pour 18.900 pesos ! Et la personne de l'accueil est très sympathique. Nous entamons de suite une sieste pour rattraper notre nuit.

En premier, nous cherchons comment nous rendre au parc national "Tres Cruces". Nous n'avons guère le choix : nous devons passer par une excursion "privée", soit, en gros, un chauffeur avec sa "camioneta" (pick-up 4x2). Cela nous revient très cher. Nous visitons ensuite le musée minéralogique (il faut être passionné par les cailloux ; ce n'est pas vraiment notre cas sauf pour Anne-Marie qui trouve un certain intérêt dans les pierres semi-précieuses ou précieuses : elle imagine quels bijoux pourraient donner les pierres une fois taillées). Puis, nous visitons le musée des chemins de cher : l'ancienne gare de Copiapo tout en bois qu'on ouvre exprès pour nous ! Musée ? En fait un rassemblement d'anciens objets, pas toujours en rapport avec le chemin de fer : charrue, fauteuil de dentiste, une balance, une machine à écrire avec un chariot immense, etc...

Pour le soir, nous trouvons un restaurant où manger une "parillada" : c'est une spécialité Argentine, mais Christophe avait envie de faire découvrir ce plat national Argentin à Anne-Marie. Sauf, que celle-ci est un peu (beaucoup) grasse et qu'elle ne nous laisse pas un souvenir inoubliable.

Mardi 20 mars :

Nous attendons l'arrivée du tour et nous discutons sur le trottoir devant l'hôtel, lorsque le carrelage se met à bouger sous les fesses d'Anne-Marie assis sur le pas de porte. La porte, elle aussi se met à vibrer ! Nous nous demandons ce qu'il se passe et le gardien de l'hôtel vient nous dire de ne pas nous en faire, c'est normal, juste un tout petit tremblement de terre (mais son intensité nous surprend quand même).