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CHILI & BOLIVIE du 10 au 24 mars 2001
Voyage du 10 au 24 mars 2001
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Remarque importante : dans nos recits de voyages, nous indiquons des restaurants, des hébergements, des agences de voyage, des clubs de plongée, etc... Simplement, nous avons été satisfaits (ou pas) par les prestations offertes par ces établissements et nous voulons faire partager nos expériences. Ceci n'est pas de la publicité pour ces établissements, ce n'est que notre avis personnel !

La Silla : quelques uns des 14 telescopes

Mardi 13 mars : (suite & fin)

Alain nous emmène ensuite à un radiotélescope dont, parait-il, la salle de contrôle sert de salle des fêtes de La Silla. Pour finir, le NTT : le "New Technology Telescope" qui est le prototype du VLT ("Very Large Telescope" qui est implanté plus au nord du Chili). Miroir de 3.58 m de diamètres, 80 cm d'épaisseur, avec une multitude d'actionneurs (vérins) pour le déformer afin de contrer les perturbations atmosphériques. Ce télescope n'est pas abrité dans une coupole ronde mais dans un bâtiment carré et c'est tout le bâtiment qui tourne pour suivre les étoiles dans le ciel (car, comme on le sait depuis Cristobal, la terre est ronde pour que le soleil et les étoiles tournent plus facilement autour de la Terre ? Non ? On nous aurait menti ? De toute façon, même si Mr Coriolis fait tourner l'eau dans les lavabos dans le mauvais sens au Chili, la Terre sera sauvée, Alain, alias "Armageddon", est prêt pour aller forer la méchante astéroïde qui viendra percuter la Terre ;-)).

Alain cherche partout les différents morceaux son petit télescope personnel pour nous montrer le coucher du soleil et le rayon vert (in-extremis), puis Vénus, Jupiter et ses différentes bandes et les anneaux de Saturne. Magnifique mais, seul hic, il faut normalement être redescendu de la montagne avant le coucher du soleil afin de ne pas perturber les observations avec les phares de la voiture.

Heureusement, nous sortons du site sans qu'on nous dise rien. Nous avons encore deux heures de routes pour rejoindre la Serena avec plein de camions (heureusement, les routiers Chiliens sont très sympathiques et mettent leur clignotant quand on peut les doubler). Nous arrivons à l'hôtel à temps pour voir le gardien qui devait normalement recevoir une réponse de l'agence de tourisme pour le tour à "Pinguino de Humboldt". Dans son yoyolement (c'est ainsi que nous avons surnommé la forme Chilienne de la langue Espagnole), nous comprenons : "Nada !". Donc, demain de 15h45 (heure à laquelle il faut rendre la voiture) jusqu'à 22h15, nous sommes coincés à la station de bus. Et nous ne savons pas ce que nous pouvons faire ? C'est l'inconvénient d'être hors saison sans moyen de locomotion personnel.

Mercredi 14 mars :

Nous décidons d'aller voir les attrapes-brumes. Nous prenons la direction de la mine "El Tofo" : ancienne mine désaffectée que nous rejoignons par une piste défoncée (la Toyota Yarris arrive à passer au ralenti, tout doucement). La piste devient même de pire en pire jusqu'au village de Chungungo qui est en bord de mer. Seul problème, d'après le Guide du Routard, les attrapes-brumes sont situés en haut de la montagne ! Nous n'avons donc rien vu. Nous faisons demi-tour et nous trouvons un vague panneau indiquant l'emplacement des citernes qui servent à recueillir l'eau. Là, un homme en moto nous indique où sont les attrapes-brumes : en haut ! En fait, voyant que nous n'avons rien compris de son yoyolement, il nous montre le chemin jusqu'aux attrapes-brume en passant devant nous en moto et nous sert de guide. Les attrapes-brumes sont implantés à coté de l'ancien village des ouvriers de la mine (aujourd'hui, tout est en ruine). Nous sommes dans les nuages et les attrapes-brume tournent à plein régime : un bon filet d'eau dégouline de chacun des 13 filets tendus au travers de la montagne. Le système est simple et ingénieux : il peut capter jusqu'à 1.500 litres d'eau par nuit. Seul hic, des algues se forment sur les filets et ça demande donc pas mal d'entretien, sans compter que le vent peut aussi déchirer les filets.

En revenant vers la Serena, nous nous arrêtons à Los Homos pour manger à un petit restaurant typique du Chili, en bord de route : le "Brisa Marina". "empanadas de mariscos" (fruits de mer), soupe de "maricos" et bon morceaux de poisson frit pour un prix très modique.

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"Récit du séjour (3 / 10)"
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