Mais, il n'y a pas que le foie gras, lorsque nous avons fait des excursions organisées par des pêcheurs de Nosy Be, nous avons mangé : poisson grillé au curry, crabe, riz au lait de noix de coco, etc... Bref, nous avons toujours très bien mangé, et même lorsque c'était Bolly, notre dévoué et sympathique guide, qui préparait le repas au campement.

Le Rhum : vous allez finir par croire que nous sommes alcooliques. Le rhum Malgache ne vaudra jamais un Bologne des Antilles Françaises, mais il est possible de trouver de très bons rhums arrangés. Goûtez au Mangoustan, vous nous en direz des nouvelles ! Chaque restaurant a sa collection de rhums arrangés maison : à la fraise, aux fruits tropicaux, à la sardine ... euh, oui, nous avons vu des sardines dans une bouteille de rhum mais personne n'en prenait .

L'artisanat : lorsque nous voyageons, nous achetons rarement des souvenirs sur place (généralement, nous partons avec un sac à dos déjà archiplein) mais à Madagascar (surtout au marché artisanal à l'entrée d'Antananarivo), il est possible de trouver des produits particulièrement bien réalisés. Nous avons ramené un jeu de "fanorona", très bien sculpté, avec des petits tiroirs pour ranger les petits cailloux, de la vannerie (des chapeaux, un sac, d'ailleurs souvent, les sacs en vannerie que vous trouvez sur les marchés Français, viennent de Madagascar) et une magnifique nappe brodée (que nous n'osons pas sortir de peur de l'abîmer). Tout est à marchander mais évaluez bien le temps qu'il faut pour réaliser ces articles avant de tirer les prix vers le bas. De toute façon, payer 10.000 francs Malgaches quelque chose qui n'en vaudrait que 5.000 ne vous ruinera pas.

Fabrication de petites voitures

Antananarivo

Lundi 30 juillet :

Après un vol de nuit depuis Paris, nous atterrissons à 6h55 du matin à Antananarivo. Le soleil vient à peine de se lever, c'est dans la brume que nous découvrons depuis les hublots de l'avion, les premières maisons à l'architecture typique des Hautes Terres. Nous sommes impatients de rencontrer les personnes avec qui nous ferons ce circuit de Nouvelles Frontières, car la veille à l'aéroport, nous avons pris peur en entendant parler des gens en possession de pochettes à billets rouges typiques de Nouvelles Frontières, parlant d'une fin de séjour à Nosy Be (comme nous). Ils avaient noté toutes les heures des messes sur le circuit (lequel ?) et l'un d'entre eux a sorti une photo de curé de son portefeuille. Il faut bien comprendre notre terreur lorsqu'une de ces personnes s'est mise à chanter des cantiques en plein hall de l'aéroport !

En descendant de l'avion, après de multiples vérifications douanières, c'est Bolly, notre guide que nous découvrons en premier. Nous récupérons les bagages et nous changeons nos francs (Français) à l'aéroport (à priori le meilleur endroit, sauf qu'ils n'ont pas beaucoup de liquidité d'avance) : nous sommes millionnaires ! En francs Malgaches, bien sûr : 1.600.000 francs Malgaches pour 2.000 francs Français échangés !