Couple de poissons-clowns
Mercredi 18 décembre :
Nous rejoignons Orly pour embarquer à bord d'un A330 de Corsair. Pénible, les contrôles de sécurité à l'embarquement : le portique sonne à chaque fois, même si nous n'avons plus de métal sur soi (il ne restait que les boutons en métal du jean...)
Jeudi 19 décembre :
Nous atterrissons à Malé (l'aéroport est une île) à 9h20 (pratiquement l'heure prévue malgré le gros retard au décollage) sous une pluie battante : nous distinguons à peine les atolls à travers les nuages. Après les contrôles de l'immigration, nous passons tous nos bagages aux rayons-X : ils vérifient que l'on n'a pas amené d'alcool avec soi (ce qui n'empêche pas les hôtels de vendre de l'alcool). Nous embarquons ensuite sur une vedette pour rejoindre "Embudu Village". Le ciel est noir, la mousson n'est pas terminée !
Avant la présentation de l'île et du club de plongée derrière un verre de bienvenue (cocktail sans alcool) à 18 heures, nous n'avons pas pu attendre pour aller mouiller nos palmes, à 16 heures, pour une petite séance de palmes-masque-tuba (PMT) et faire nos toutes premières photos sous-marines avec notre caisson tout neuf. Sortie par la passe des bungalows sur pilotis, jusqu'à la petite passe située au nord-ouest, poussé par le courant : nos premiers poissons-clowns et une murène à un mètre sous la surface.
Vendredi 20 décembre :
Sitôt après le petit déjeuner, nous enfilons les palmes pour aller visiter la partie ouest du lagon (moins de poissons à l'intérieur du lagon qu'à l'extérieur). A 10 heures, nous rejoignons (enfin) le club de plongée pour le briefing, la vérification des carnets de plongées, le vidage de masque (dans 50 cm d'eau, c'est ça PADI ?) et l'échange d'embout, la tête pratiquement hors de l'eau.
Nous essayons ensuite de rejoindre l'épave (normalement il suffit de suivre le cap 210 °) dans le jardin de corail. Le corail est très mal en point : à cause d'"El Niño", les courants ont été bloqués pendant plusieurs semaines, il y avait jusqu'à 35 °C dans le lagon ! Mais la diversité des poissons reste au rendez-vous. Le corail commence à repousser mais avec un centimètre par an, ce n'est pas demain que l'on reverra des tables de corail de 3 mètres de diamètre .
L'après-midi, nous faisons la plongée à partir du bungalow 78. Dès que nous passons la barrière de corail, un courant impressionnant nous emporte très vite. Christophe, stressé par tout ce courant, n'arrive pas à passer les oreilles ! De toute façon, impossible de prendre la moindre photo car vouloir se stopper dans ce courant nécessite un effort assez violent. Anne-Marie n'a pas fait mieux : elle n'était pas assez lesté (bloc alu) mais elle incrimine des bulles d'air coincées entre la shorty et son postérieur... Depuis la shorty d'Anne-Marie est reconnaissable aux petits trous faits au niveau de son postérieur.
Le soir, nous prenons le repas "langouste" (en supplément) : une langouste et demie par personne, ça vaut largement les 30 dollars US !