Flamant Andin

Samedi 24 Janvier : Vol pour Santiago !

Bizarrement, un billet d’avion pour Santiago du Chili coûte moins cher à partir de Barcelone (bien que passant par Madrid) plutôt que directement à partir de Madrid. Habitant dans le sud de la France, nous avions donc décidé de prendre le train jusqu’à Barcelone. A 5 heures du matin, lorsque nous nous s’asseyons dans le train, Anne-Marie s’aperçoit qu’elle a oublié à la maison son permis de conduire alors que nous avons prévu de faire 5.000 km en voiture. Ca commence bien ! Galère n° 1...

Arrivés à l’aéroport de Barcelone après 20 minutes de navette depuis la gare, nous avons un gros problème pour récupérer nos e-tickets. Galère n° 2... Au premier guichet, on nous dit que ceux-ci ont été ANNULES alors qu’Iberia a bien débité notre compte bancaire. On nous renvoie vers un guichet d’information où l’on nous dit que l’on ne peut rien pour nous car il s’agit d’un e-ticket. Nous essayons une borne électronique mais celle-ci ne nous reconnaît pas, non plus. Non ! Nous ne voulons pas revenir à la maison ! Nous voulons partir en vacances ! En désespoir de cause, nous essayons un autre guichet d’information. L’hôtesse recherche sur son ordinateur, téléphone et nous dit d’aller voir un de ses collègues au guichet d’embarquement. En fait, les cartes d’embarquement des e-tickets sont déjà imprimées mais nous ne trouvons pas tout de suite les nôtres. Lors de la seconde vérification, nous les trouvons : le nom et le prénom sont inversés ! Attention sur le site d’internet d’Iberia : "First name" ne veut pas dire "prénom" !!!

Dans la catégorie "mille et une galères", la fermeture éclair de la banane d’Anne-Marie nous abandonne. Galère n° 3... Nous profitons du "Duty Free" pour racheter un petit sac.

Après une journée entière à l’aéroport de Barcelone (nous avons fait toutes les boutiques, la petite exposition sur l’aviation, le bar à tapas, les sandwicheries...), nous embarquons enfin, sans contrôle douanier, sur un vol en partance pour "Santiago de Chile, Buenos Aires, Rio de Janeiro, Sao Paulo, Caracas, Lima" et (même) Johannesburg, via Madrid !

A Madrid, nous rejoignons une autre porte d’embarquement pour un vol en partance uniquement pour Santiago du Chili (nous comprenions mal le vol omnibus "Madrid, Johannesburg, Buenos Aires, Santiago..." ). Nous nous mettons aussitôt dans la file d’attente (l’embarquement est pourtant dans près d’une heure) mais à Barcelone, aussitôt que le personnel de la compagnie est arrivé à la porte d’embarquement, une file d’attente énorme s’était formée avec, comme résultat, plus de place dans les coffres à bagages car la restriction sur le nombre et la taille des bagages à main n’est pas très strictement respectée sur Iberia. Malgré cela, le vol décolle à l’heure.

Dimanche 25 janvier : Route vers "La Serena" !

Peu avant l’atterrissage, nous survolons les Andes et nous voyons très clairement l’Aconcagua, le plus haut sommet des Andes (le pilote a incliné l’avion pour nous permettre de mieux l’observer). Nous atterrissons à l’heure à Santiago et le temps est magnifique. Après avoir récupéré nos bagages, passé les contrôles douaniers, y compris les grosses machines à rayons-X du contrôle sanitaire (interdiction totale de ramener des fruits et légumes au Chili ; seuls les produits en conserves sont tolérés), nous récupérons notre gros pick-up : un Toyota Hilux rouge avec des gros arceaux de sécurité. Un look d’enfer ! Sympa : au lieu de prendre une navette en traînant péniblement nos bagages dernière nous, un employé de la compagnie de location nous amène le véhicule devant l’aéroport. Nous faisons ensemble le tour minutieux du véhicule.

Les premiers tours de roues sont épiques : la tenue de route est assez médiocre car l’arrière du pick-up rebondit comme une sauterelle sur le moindre cahot de la route. Nous prenons alors directement la direction du nord.