Restauration : (suite & fin)

A Tartane (presqu'île de la Caravelle), nous avons mangé au snack-restaurant l'Escapade : menu tout compris pour 13 euros avec une très bon colombo de thon (mais sans l'apéro). Une bonne adresse !

Plongée :

St Pierre est pour nous, un des hauts lieux de la plongée à travers le monde (avec les épaves coulées par l'éruption de la Montagne Pelée en 1902). Nous nous disions qu'il n'y aurait pas de problème pour trouver un club de plongée sur place, à St Pierre ou dans les environs, mais c'est faux ! Ils sont plutôt rares et certains ne sortent pas tous les jours par manque de moniteur. Nous sommes passés plusieurs fois devant l'un des clubs de St Pierre et ses locaux étaient constamment fermés. Puis, il faut le dire, les locaux du club ne nous plaisaient pas (directement sur le sable, avec le matériel photo, nous ne voulions pas endommager nos jouets pour un grain de sable mal placé).

Plaque commémorative sur le Roraïma

Finalement, nous sommes allés chez Tropicasub (entre St Pierre et le Carbet). Ils disposent de deux vedettes : d'abord la vedette de plongée, l'Hermès, le (très confortable et) fier vaisseau de la seconde vedette, Lionel  ! Avant chaque plongée, vous saurez tout sur celle-ci et en particulier son histoire (Lionel est vraiment passionné par l'histoire des épaves de la baie de St Pierre ; vous me direz que vient faire l'histoire lorsqu'il ne s'agit pas d'une plongée sur une épave ? Bin si, Lionel vous racontera la dernière glaciation, les eaux à -50 m sous leur niveau actuel, le peuplement des continents américains par le détroit de Béring à plus de 10.000 km de la Martinique, etc...). Et après ces dix minutes de culture, c'est enfin la plongée dans une eau chaude (28 °C même à 50 m), où les éponges colorisent le tout et de toutes les couleurs. Et en fin de plongée, le débriefing obligatoire : celui-ci se présente sous forme d'une bouteille où flotte un bâton de cannelle, entre autre ...

L'Amélie : une épave coulée pratiquement en face de Tropicasub, sur un fond de 10 m. En 1902, ce voilier de 50 m a heurté des rochers et pour essayer de réparer, le capitaine est venu s'échouer sur la plage (ce n'est pas un navire coulée par l'éruption de la Montagne Pelée). Il en reste des morceaux épars sur une centaine de mètres et le tout est colonisé par les éponges et les poissons (rouges). Nous y avons vu un diodon. Très belle petite plongée pour y rester des heures (puis, elle est pratique pour se remettre tranquillement dans le bain après une bronchite ).

La Caye Maréchale : c'est un haut-fond (de sable) qui se situe un peu avant d'arriver au Prêcheur. Quand on descend à l'ancre, on ne voit que du sable mais rapidement, on découvre un gros bloc de pierre (bombe volcanique de la Montagne Pelée) bien concrétionné. Puis, une seconde bombe volcanique, puis ce n'est plus qu'un enchainement d'éponges descendant lentement vers les 20m. Nous y avons vu 3 poissons anges de belle taille, des langoustes de plus de 2 kg, des murènes, etc... Nous avons croisé un pagre dent de chien et un banc de sorbes. Bref, une très belle plongée (pour ceux qui penserait qu'il n'y a que des profondes sur les épaves à St Pierre)

Le tombant de la Pointe Lamare : un peu après la Caye Maréchale, en continuant sur le Prêcheur, on a la Pointe Lamare et au pied (ou presque) de cette pointe, des tombants (qui doivent aller jusqu'à -55 m), décorés avec des éponges et du corail. Nous avons préféré la partie haute du tombant (entre le sable et le tombant par lui-même), parce que c'est l'endroit le plus habité par les éponges.

Les Canyons de Babody : après la Pointe Lamare, en continuant toujours sur le Prêcheur, on arrive aux Canyons de Babody (en face des antennes). Canyons creusés lors de la dernière glaciation par les écoulements d'eau venant de la Montagne Pelée. Ca descend forcément jusqu'à -55m, mais nous avons fait une belle promenade de 55 min à -30 m en passant d'un canyon à l'autre. Nous y avons croisé des langoustes de belle taille à -12m environ (dès le début de la plongée).