Mercredi 7 septembre : Le "petit" feu !

Il fait tout gris au réveil (le temps change vraiment très vite sous ces latitudes). Nous apercevons dans la ligne droite après le camp, un groupe de caribous au loin, mais ceux-ci seront dans la forêt avant que nous puissions les observer de plus près. Ensuite de belles éclaircies nous suivent : il y a de gros nuages noirs partout autour de nous, des nuages bas passent dans un sens différent de ceux qui sont en altitude, mais il y a toujours eu une belle éclaircie au-dessus de nos têtes ! Nous avons même montés les tentes en T-shirt tellement il faisait chaud.

Nous arrivons assez rapidement sur la Porcupine qui est vraiment très large (avec encore moins de courant que sur la Bell ). Les paysages ont bien changé depuis notre départ, il n'y a plus de grandes montagnes, mais les couleurs de l'été indien sont toujours là et c'est vraiment superbe ! Nous rejoignons assez rapidement le camp pour la nuit (sans pause déjeuner, nous perdons moins de temps) : une grand plage de galets avec un gros tas de bois commandé par Jean-Marc à la DDE. En fait, juste quelques buchettes de 6 mètres de long qui alimenteront un feu à peine chaud à 10 m de son foyer.

Cela nous laisse une bonne partie de l'après-midi pour flâner à diverses activités : photos de papillon, séchage d'appareil photo (bonne nouvelle, il a montré des signes de vies), lessive pour la mère Michèle , pêche pour Yakari (trois brochets en complément de l'ombre arctique pêché la veille), pilotage du canoë pour Anne-Marie, nettoyage de sac huilé pour Sigrid et Pocahontas, etc...

Jeudi 8 septembre : Steak de caribou !

Avant de lever le camp, l'Indien que nous avions croisé sur sa barque à moteur est en train de redescendre. Il a tué un caribou (les touristes ne sont venus que pour voir la chasse , celle-ci étant interdite aux étrangers). Il nous donne un énorme morceau de viande (avec l'os, met favori de Yakari ). Par contre, le vent s'est levé, de bonnes vagues se sont formées sur la rivière et nous nous prenons de la pluie par passage.

Après le canyon (enfin, passage entre deux montagnes), nous stoppons sur une plage où nous cherchons quelques fossiles. Un groupe de caribous vient à notre rencontre. Nous remontons dans les canoës mais ils font demi-tour et s'enfoncent dans la forêt. Nous stoppons alors pour la pause déjeuner dans la grande ligne droite qui s'en suit. Jean-Marc espère que nous verrons des caribous traverser le temps du repas mais nous ne verrons qu'un hydravion passer à faible altitude au-dessus de la rivière. Un peu plus tard dans la journée, nous nous arrêtons auprès d'une vielle cabane avec un garde-manger sur pilotis.