Jeudi 8 septembre : (suite & fin)
Nous stoppons le soir au pied d'un rocher coiffé d'un bouleau. Après avoir bougé des allumettes de 8 m de long (il faut assurer des braises pour le steak de caribou), Jean-Marc commence à découper la viande, la séparer de l'os (que Yakari fera cuire et rongera) et enlever les différents tendons. Il avait au préalable préparé une grille de BBQ avec des tiges de saules et une branche à 3 ramifications (et aussi préparer quelques gâteaux). Le premier morceau manque de cuisson (il était un peu épais) mais les autres morceaux sont cuits à point . Au final, les carnivores du groupe auront mangé à peu près 500 gr de viande par personne (le caribou est un peu moins tendre que le mouflon de Dall et un peu plus fort en goût). Pendant le repas, le ciel est très variable (une petite pluie, une éclaircie, une autre douche). Quelques caribous sont venus au bord de l'eau sur la rive opposée, ce sont les derniers que nous verront.
Préparation et cuisson du caribou
Vendredi 9 septembre : Premier de cordelle !
Grand ciel bleu le matin qui a permis de faire sécher la tente avant de partir mais les nuages reviennent à grands pas (de nouveau, chape de plomb avant de nous coucher et pluie dans la nuit). Peu après le camp, nous voyons sur la rive, une dépouille de caribou laissée par un chasseur (ils partent avec la viande et laissent les abats, la peau pour les carnassiers) mais ce n'était pas suffisant pour attirer un ours ! Nous aurions dû mettre pied à terre pour passer des rapides mais le niveau d'eau de la Porcupine nous permet de passer en pagayant.
Avant d'arriver au campement du soir, nous nous arrêtons sur la rive opposée, pour randonner au-dessus d'une petite falaise d'où l'on peut voir un grand banc de galets à l'embouchure de la "Driftwood River". En redescendant (de la falaise), Jean-Marc nous explique comment procéder pour la cordelle : l'art et la manière d'utiliser le courant pour éloigner le canoë de la berge afin de remonter un cours d'eau, en l'occurrence la "Driftwood River", et cela sur une centaine de mètres ! En fait, c'est assez facile mais il faut attendre que Jean-Marc finisse de mettre en scène son long métrage, pour enfin avancer jusqu'au campement sur les galets.
Petit feu de bois (pas de buchettes de 6 m de long) et Jean-Marc entreprend la cuisson de pancakes pour le déjeuner/goûter à 17 heures (nous n'avons pas mangé à midi, il commence à faire faim). 15ème poisson pour Pierre-Laurent avec un nouveau brochet !