Herbergement :

Campements calmes, sur sol plat avec au choix, sables ou mousses pour rendre le couchage confortable, toujours au bord de la rivière, proposant de multiples activités nautiques comme la lessive, le séchage d'appareil photo , la pêche et la pratique du canoë.

Attention toutefois : même s'il y a l'eau courante à tous les étages, celle-ci n'est pas chauffée !

Restauration :

Outre les gâteaux au chocolat que préparent avec amour Jean-Marc (ne vous trompez pas, il ne s'agit pas de l'amour de Jean-Marc envers vous, mais de l'amour de Jean-Marc pour le chocolat), nous avons mangé le midi des nouilles chinoises "Mr Noddle" (beef or chicken ?) avec un gruau en dessert. Le soir, nous avons invariablement commencé par un apéritif, enfin uniquement les bretzels qui l'accompagne d'ordinaire, puis une soupe (aux goûts variés), suivie de riz ou spaghetti ou encore macaroni coudés avec leur accompagnement de chili ou de ragoût de bœuf ( avec des boulettes de viande reconstituée : une horreur !!!). Heureusement, nous n'avons ouvert qu'une seule et unique fois, ces boîtes de ragoût car, Pierre-Laurent a pêché plus de 15 poissons de bonne taille (ombre arctique ou brochet) et on nous a donné plusieurs fois de la viande fraîche : mouflon de Dall (très tendre, aucun gras), caribous (les "ribs" de caribous grillées au BBQ, un régal) et orignal (que nous n'avons vu que dans l'assiette ).

Au début du séjour, nous avons pu néanmoins manger quelques fruits et légumes (oranges, pommes et carottes). A cette période de l'année, nous aurions dû manger des baies (groseilles ou myrtilles), malheureusement, elles avaient mûri avant notre arrivée .

Une tisane à la menthe était régulièrement servie après le repas du soir ! Enfin, n'oublions pas les petits-déjeuners, avec la présence de pancakes sur la seconde moitié du séjour (dès que le pain de mie a été terminé). Le pain perdu que prépare Jean-Marc, est toujours aussi bon, à déguster entre deux tranches de pain de mie, pour les connaisseurs .

Note : Compte tenu des conditions extrêmes (en pleine nature sauvage ; nous n'avons pas croisé un seul village entre Inuvik et "Old Crow"), il faut transporter toute la nourriture sur les canoës, depuis le début du séjour. Il est donc impossible de pouvoir conserver quelconques légumes de crainte de les voir s'abîmer dans les sacs étanches. Il est donc facile de comprendre le peu de variété des repas. Cependant, nous n'avons jamais eu faim (forcément, avec 200 gr de spaghetti par personne pour le repas du soir ), les repas pris nous apportaient tout ce dont nous avions besoin.

Les montagnes après le delta de la Mackenzie