Mercredi 19 octobre : (suite & fin)

Après la fin de la plongée, c'est moins cool : il faut rincer le matériel de plongée car c'était la dernière plongée du séjour (en beauté) ! Mais, le planteur et une grosse pizza partagée entre les 5 plongeurs nous réconfortent un peu. Puis, nous allons manger aux "Douceurs Créoles" (anciennement "les Manguiers" en 2000) : frites, salade verte et de carottes avec une demi langouste par personne (une entière pour Christophe). En plus, elle était très bonne pour seulement 13 euros, bien mieux que dans un certain restaurant huppé de Bouillante.

Il ne reste plus qu'à faire sécher tout le matériel de plongée dans la chambre d'hôtel : ça ne va pas être gagné d'avance !

Météo de la journée :
Averses plus ou moins grosses...

Jeudi 20 octobre : Tour de Grande-Terre

Nous subissons de nouveau un gros orage dans la nuit. C'est de mauvais augure pour la journée. Nous partons en premier à la Porte d'Enfer et à la Pointe de la Grande Vigie. Il ne pleut pas mais c'est tout gris. A midi, nous nous arrêtons au Moule pour manger dans un snack, chez Max, et c'était plutôt bon : gros vivaneau grillé servi avec du gratin de patates douces.

A la Pointe des Châteaux, il y a du vent à décorner les bœufs. Nous faisons un stop au retour sur la plage de Ste Anne, sous des cordes... Nous restons donc dans la voiture. Quand nous revenons par la route de la Traversée, il semble qu'il y a moins de pluie sur Bouillante, mais ce n'est qu'illusion. Cela ne nous empêche pas de nous baigner dans la piscine de l'hôtel car, même sous la pluie, il fait chaud !

Comme nous avons la voiture, nous descendons manger au restaurant, au Ranch, un repère de métropolitains (ce n'était pas mauvais, mais pas très créole).

Météo de la journée :
Grosses averses...

Vendredi 21 octobre : Dernier jour en Guadeloupe

Malgré le déluge, nous essayons d'aller voir le saut Acomat. A la bifurcation avec la RN2, une vielle dame fait du stop sous le déluge. Nous la prenons en stop et la ramenons chez elle. De toute façon, nous avons largement le temps, il pleut. Nelly, puisque c'est son prénom, nous fait rire car elle est surprise que des blancs (nous) l'aident. La remarque est totalement naïve et n'a rien de raciste. Elle tient à nous offrir à boire et forcément, pour une vielle dame guadeloupéenne, il s'agit d'un verre de rhum. A 10 heures du matin, nous préférons éviter et nous déclinons gentiment l'invitation (oui, même pour nous qui avons une consommation de rhum plutôt supérieure à la moyenne nationale). En redescendant, nous nous arrêtons au début du sentier pour saut Acomat : ce n'est plus un sentier mais un véritable ruisseau qui descend jusqu'au saut. Inutile d'aller se casser un tibia le dernier jour pour aller voir l'eau boueuse de la rivière (mais il devait y avoir du jus).

Du coup, comme nous passons devant la Maison du Cacao, nous décidons de la visiter : petit bout de jardin avec quelques cacaotiers et trois panneaux explicatifs. Ca ne casse pas trois pattes à un canard (pourtant avec le temps de canard que nous avons). Le plus intéressant reste le bac de fermentation des fèves de cacao avant leur torréfaction, mais aussi la préparation sous nos yeux d'un peu de pâte de cacao, faite à partir des fèves grillées passées au moulin, et la préparation d'un chocolat tel que pouvaient le boire les Aztèques avant l'arrivée de "Cristobal & Co". Nous achetons 200 gr de pâtes de cacao et 4 tablettes de chocolat produites par la maison.

A midi, nous mangeons chez Dada notre dernier colombo de cabri de l'année. Pour Dada, la pluie ne pose pas de problème car il fait chaud même quand il peut. Nous prenons aussi des bananes flambées au dessert et nous avions commencé avec un ti'punch. Heureusement que n'avons pas pris un tel repas les jours de plongées, car après ce repas, nous remontons cuver notre rhum dans la chambre d'hôtel. Avant de quitter l'hôtel, nous prenons un dernier bain à la piscine, puis nous bouclons nos valises. Les affaires de plongées ont eu du mal à sécher et l'humidité, ça pèse...