Le château de Stirling
Mercredi 21 juin : Stirling
Sur internet, Anne-Marie avait imprimé les cartes d'embarquement pour le vol jusqu'à Londres mais elle n'a pas pu le faire pour le vol "Londres - Edinburgh". Cela perturbera l'hôtesse à l'enregistrement car elle ne sait pas quoi faire pour n'éditer les cartes d'embarquement que pour une moitié du voyage. Promis, juré, nous ne recommencerons plus cette expérience.
Quand nous atterrissons à Londres, il est 12h20 à nos montres et la correspondance décolle à 12h20, aye ? Ouf, il y a une heure de décalage horaire entre l'Angleterre et la France, nous ne sommes donc pas en retard ! Nouveau contrôle des bagages à main à Gatewick : nous sommes pris en photo et on nous colle un code barre derrière les cartes d'embarquement ! Ca permettra de ne pas sortir les papiers d'identité pour entrer dans la salle d'embarquement.
A 14 heures, nous atterrissons enfin à Edinburgh. Nous récupérons la voiture. Christophe, par habitude, monte du côté gauche de la voiture pour conduire : il manque juste le volant ! Heureusement, nous commençons par de l'autoroute pour rejoindre Stirling. L'aéroport est du bon côté et nous n'avons pas à traverser Edinburgh. Sur l'autoroute, les indications sont claires mais quand nous prenons la sortie pour Stirling, nous arrivons dans un grand rond-point et le panneau reproduit fidèlement le tracé du rond-point, trop fidèlement car il y a trop d'informations et nous ne savons plus trop où nous diriger.
Par chance, à l'entrée de Stirling, nous trouvons la direction pour rejoindre Cambusbarron, là où se situe le B&B. Nous le trouvons assez facilement, chambre spacieuse, lit trop mou, beaucoup trop mou, mais nous avons les toilettes et la douche dans la salle d'eau de la chambre alors que nous avions réservé avec salle de bain commune. Tant mieux ! Le papi qui tient le B&B est très discret. Il nous sert le thé mais disparaît aussitôt dans sa cuisine.
Après avoir déposé nos sacs, nous retournons visiter Striling. Il pleut comme pas possible. Anne-Marie commence à faire la tête : "j'aime bien les destinations au soleil". Nous stationnons la voiture après un créneau aléatoire et nous commençons à monter à pied au château. L'averse reprend de plus belle. Nous allons jusqu'au guichet du château, c'est 8 livres par personne et le château ferme dans une heure. De toute façon, qu'est-ce que nous pouvons faire sous cette pluie battante ? Au moins, dans le château, nous serons à l'abri. Nous ne sommes quand même pas venus en Ecosse pour attendre au B&B que la pluie passe, même si engloutir 16 livres pour moins d'une heure fait réfléchir.
Finalement, nous avons eu largement le temps pour visiter le château. Seul souci, le "Museum of the Argyll and Sutherland Highlanders" est fermé depuis 17 heures. La partie la plus impressionnante du château est la charpente de la grande salle. Il y a beaucoup de parties en travaux. Nous essayons de faire quelques photos de l'extérieur mais il faut arriver à faire passer l'appareil entrer les gouttes de pluie, c'est loin d'être évident. Nous apercevons au loin, le "Wallace monument" (Mel Gibson dans Braveheart) : c'est à Stirling que William Wallace a mis sa première déculottée aux Anglais.
Après le château, nous nous réfugions dans un pub. Il n'y a pas encore grand monde, mais on peut faire passer le temps derrière une bière. Finalement, nous commandons le repas en même temps : haddock frit avec frites et petits pois, du poulet grillé avec frites et une sauce BBQ (il n'y avait plus de tourte à la viande et la bière qui est un plat plus Ecossais). En dessert, Anne-Marie s'avale une grande part de gâteau au chocolat avec trois boules de crème glacée. Pour retourner au B&B, nous n'aurons pas autant de chance qu'à l'arrivée : nous nous perdons et nous faisons un grand tour autour de Stirling.