Coucher de soleil sur la baie de St Pierre

Samedi 28 octobre :

Verdict de la balance à l'enregistrement : le premier sac fait 20.8 kgs et le second, 21 kgs ! Nous avons résolu notre casse-tête (préféré) : comment emporter tout le matériel de plongée, quelques t-shirts et le matos photo dans 40 kg ? Par contre, ça ne laisse pas de place pour revenir avec du rhum (Neisson, cela va sans dire).

Le passage de sécurité pose plus de problème. Le phare de plongée et les détendeurs attirent l'attention des agents mais c'est le parachute de palier qui pose un grave problème : on n'a pas le droit de prendre un parachute à bord d'un avion de ligne ! Nous essayons d'expliquer que ça serait suicidaire de notre part de vouloir sauter d'un avion avec un bout de plastique de 20 cm de diamètre sur 1 m de long mais les agents ne sont vraiment rassurés que quand nous changeons la dénomination de cet engin pour l'adapter à sa vocation réelle : bouée de signalisation en surface !

A Paris, il manque un passager au comptage dans l'avion. Nous sommes recomptés plusieurs fois mais il manque toujours quelqu'un. Enfin, après deux heures d'attente dans l'avion, celui-ci est enfin poussé sur le tarmac. Les nouveaux B-777 d'Air France sont confortables : écran individuel avec plusieurs films au choix, des jeux vidéo et les images d'une caméra placée sous le fuselage (peu divertissant : que du bleu de l'océan avec le blanc des nuages). Cela permet de faire passer les 8 heures du vol un peu plus vite. Quand nous arrivons à Fort-de-France, les nuages sont un peu plus gros mais c'est largement acceptable. Cela s'annonce bien !

Nous récupérons ensuite notre voiture de location : une 206 climatisée. Nous rejoignons en une heure le Carbet malgré les gros bouchons autour de Fort-de-France et Schoelcher. Heureusement, Françoise nous attendait au "Madi Créole". La chambre est spacieuse avec une grande terrasse. C'est très bien !

Nous prenons aussitôt rendez-vous pour le mardi suivant à 9 heures : première plongée. Lionel et François avaient prévu de fermer le club mais puisque nous sommes spécialement venus pour plonger, ils vont l'ouvrir pour nous !

A St Pierre, le Central ou les autres restaurants où nous comptions manger sont fermés mais "la Vague" en bord de plage est ouvert. Premier planteur et premier colombo de cabri du séjour : ça fait plaisir de remanger à nouveau de la bonne cuisine antillaise. Après le repas, il ne nous vaudra pas longtemps pour trouver le sommeil.

Météo de la journée :
Quelques gros nuages avec quelques gouttes de pluie. Rien de bien méchant !

Dimanche 29 octobre :

Lever très matinal à cause du décalage horaire. Nous passons d'abord à la boulangerie pour acheter des jus de fruits frais et des viennoiseries que nous mangeons en bord de mer lors du passage d'une petite averse (deux ou trois minutes de pluie, juste le temps au nuage fautif de passer et d'être remplacer par une belle et large éclaircie). Nous essayons de trouver à manger pour la journée sur marché à St Pierre mais il n'y a pas grand monde. Nous trouvons quand même des boudins créoles tout frais pour le repas du soir et des bananes. Puis, nous nous rabattons sur le "8 à 8", au moins pour acheter le nécessaire pour le petit-déjeuner du lendemain et l'apéro du soir (une bouteille de Neisson ).