Plongée : (suite & fin)
La Pointe au Sel : nous n'apprécions pas beaucoup cette plongée. Certes, nous avons vu au loin, très loin, des thons mais ce n'est qu'un grand tombant, sans vie. C'est juste pour essayer de se narcoser à l'azote et faire le bouchon un quart d'heure au palier. Par contre sur le platier, la vie est bien présente, mais on a à peine le temps de l'observer qu'il faut déjà remonter pour ne pas contrarier son ordinateur de plongée.
L'Antonio Lorenzo : c'est une plongée où l'on passe aussi quelques minutes accroché comme un bouchon à son parachute de palier. Mais au fond, l'épave abrite plusieurs diodons de belle taille, qui se laissent facilement approcher (sans stress pour éviter qu'ils se gonflent). Sans oublier de parler du flanc supérieur de l'épave, bien concrétionné par les pousses de corail ! Bref, nous aimons bien cette plongée profonde.
Le Nez du Pharaon : cette plongée n'est pas très loin de la Pointe au Sel, c'est un sec (qui aurait la forme du nez d'un pharaon). D'un côté, c'est aussi un grand tombant, sans vie (sauf que nous avons croisé une énorme murène dans une faille toute en longueur), mais c'est sur le platier entre 25 et 28 mètres que la vie se concentre : poisson lion, murène, etc... Et quand on fait les longues minutes de palier, au moins, on peut regarder les pouces-pieds qui sont accrochés au mouillage.
Le Jardin des Pirates : notre plongée préférée. La première fois, nous avons suivi le récif de corail, parallèlement à la côte. Nous sommes passés au travers d'un banc de 20 poissons papillons ratons laveurs (30 cm de taille, les papillons) et un banc d'une bonne centaine de poissons empereurs striés s'est scindé en deux pour nous entourer. Sans oublier le poisson feuille, caché dans le corail. Lors de la deuxième plongée, nous sommes partis vers la Pointe au Sel, pour les grottes. Nous avons vu au loin une tortue et une raie aigle a nagé gracieusement devant nous (un peu loin pour la photo mais nous l'avons observée pendant un certain temps). Nous avons fini le palier en observant les petits poissons sur le haut du platier.
Randonnées et petites balades à pied :
Nous n'avons pas refait les randonnées que nous avions faites en 2004. Cette année, rien que des nouveautés, triées par ordre de difficulté (de la balade d'une heure, à la randonnée de 8 heures)...
Balade le long de la coulée de 1986, qui part du Puit Arabe : dans le sud sauvage. Petite balade qui permet d'admirer les différentes formes prises par la lave : basalte cristallisé, fontaine de lave figée, rivière de lave, falaise de lave où la houle de l'océan vient se fracasser. Le tout agrémenté de panneaux explicatifs aux endroits stratégiques.
Le Trou de Fer : à partir du gîte de Bélouve (3 heures environ). On arrive au gîte depuis la route forestière de Bébour - Bélouve qui commence dans la Plaine des Palmistes (attention : la route est fermée le week-end, quelques kilomètres avant le gîte, il y aura donc à marcher plus longtemps). Depuis le gîte, on a une très belle-vue sur le cirque de Salazie. Le sentier passe au milieu de la forêt de Bélouve, avec le lichen qui pend aux branches des arbres. Après de multiples petits ponts et escaliers en bois, on arrive enfin au panorama qui surplombe les chutes du Trou de Fer. Vertigineux à souhait, on en prend plein la vue !
Nez Coupé de Ste Rose (volcan) : randonnée non terminée, car nous étions déjà sous les nuages dès 8 heures du matin ! Mais la vue sur le Piton de la Fournaise est admirable (nous avons eu le temps d'aller jusqu'au Piton Partage où un beau panorama y est aménagé).
Nez Coupé du Tremblet (volcan) : nous se sommes pas allés jusqu'à la fin de la randonnée à cause des nuages, mais cette belle randonnée offre une vue quasi constante sur le Piton de la Fournaise. La balade est très intéressante jusqu'au Piton de Bois vert (et quelques centaines de mètres après, des cônes éruptifs se découvrent sur la droite du sentier). Ensuite, on s'enfonce dans une végétation assez dense et humide (et accessoirement, dans les nuages) et ça commence à descendre sérieusement. Il est donc temps de faire demi-tour pour revenir au parking (situé environ un kilomètre avant le Pas de Bellecombe). Compter environ 6 heures aller-retour; pas de gros dénivelé mais on parcourt près de 20 km.