Poisson Clown (St Leu)
Lundi 17 septembre : Décollage perturbé...
Nous déposons notre sac de plongée sur la balance à l'enregistrement : 28 kg comme Christophe l'avait pesé sur le pèse-personne à la maison. Pas de soucis. La valise du caisson photo : 15 kg, Christophe ne l'a pas pesée séparément. Le troisième sac, 12 kg ! Aye ! Nous sommes en excédant bagage de 5 kg alors que nous n'aurions dû dépasser que d'un kilo au maximum (et généralement, ce kilo passe sans que nous n'ayons rien à payer). Mais cette fois, l'hôtesse à l'enregistrement ne nous donnera nos cartes d'embarquement qu'après avoir payé les 48 euros. De toute façon, nous ne pouvons pas faire autrement. Le pire, c'est qu'il faudra certainement payer le même prix au retour (donc impossible de ramener quoi que ce soit de la Réunion, à 9 euros du kilo).
Embarquement à 19 heures et décollage dans la foulée sous un énorme orage qui vient de s'abattre sur Toulouse. Tout d'un coup, retentit une détonation avec un grand flash : la foudre vient de toucher l'aile. Heureusement, nous sommes dans une énorme cage de Faraday, nous ne risquons rien (l'éclairage de la cabine n'a même pas vacillé) mais quelques passagers émettent un cri. L'avion est à moitié plein, aussitôt sorti des perturbations météorologiques, nous nous écartons pour marquer notre territoire nocturne sur les quatre sièges consécutifs de la rangée.
Mardi 18 septembre : Gros dodo !
Malgré l'espace que nous avions pour essayer de dormir confortablement, nous arrivons à Roland Garros bien fatigués. Nous n'avons plus qu'à récupérer notre voiture de location avec le bon d'échange d'Autoescape.com : aucun souci ! Au contraire, nous avons une Clio grise trois portes avec climatisation (alors que nous ne l'avions pas demandée, celle-ci n'étant pas très utile à la Réunion en cette saison) et en plus, c'est un moteur Diesel (plus économique qu'une essence). Par contre, à la sortie de l'aéroport, nous tombons aussitôt dans les bouchons : il faudra plus de 3 heures pour rejoindre St Leu (en plus, c'est la fête à St Leu, la route de contournement du centre-ville est coupée, c'est loin d'arranger les choses).
Nous trouvons rapidement notre gîte, le propriétaire est là pour nous accompagner au bungalow. C'est exactement comme prévu et c'est joliment décoré. Anne-Marie ne sait pas quoi faire : elle voudrait bien faire une petite sieste mais si nous nous dépêchons, nous avons le temps pour faire les courses pour manger les prochains jours, ensuite, nous aurons toute l'après-midi pour faire la sieste et être en forme pour la première plongée du séjour, le lendemain matin. Après les courses, Anne-Marie retrouve quelques forces pour aller manger un boucané bringelle (avec un planteur en apéro) chez Stéphanie, le restaurant le plus typique de St Leu.
Météo de la journée :
Beau soleil à l'atterrissage à St Denis. Mais de gros nuages gris sont arrivés dès le début de l'après-midi au dessus de St Leu.
Mercredi 19 septembre : Premier plouf, 118 minutes d'immersion !
Première plongée du séjour sur le Jardin des Kiosques (20 m. / 63 min.). Nous descendons par le mouillage, nous suivons le canyon dans la longueur jusqu'au sable et nous revenons par le canyon situé de l'autre côté du mouillage, partie la plus intéressante de la plongée car le haut du récif est en surplomb et un petit banc de poissons cochers semble y avoir pris place. Nous sommes impressionnés par le nombre de zanclus. Anne-Marie aperçoit même un petit squille qui se réfugie rapidement sous un rocher. C'est génial ! S'il n'y avait pas la houle qui nous secoue un peu, ça serait encore mieux (mais en fait, on s'y habitue très vite).