Lundi 1er octobre : (suite & fin)
En revenant sur St Benoît, nous avions le choix : soit reprendre la route de la traversée, soit monter au nord direction St Denis, c'est de la double voie. Il n'est que 15 heures, il y a des chances que ça roule mieux. En plus, dès demain, nous montons à Cilaos, nous aurons plus de difficulté pour acheter de la vanille. Si nous passons par Bras-Panon, nous pouvons en acheter à la coopérative (elle y est plus cher que sur le bord de route du côté du Tremblet ; en 2004, nous avions acheté de la vanille sur le bord de la route au Tremblet, d'après le guide de la coopérative de la vanille à Bras-Panon, il ne fallait car elle risquait de ne pas être suffisamment sèche et de moisir, mais cela n'a pas été le cas). Nous avons finalement acheté une petite botte d'une petite trentaine de gousses à la coopérative, pour vingt euros. Ce sont des petites gousses, mais vu le nombre, elles nous ont semblé être plus économiques que la petite botte de quelques gousses plus grandes. Finalement, nous avons fait le plus grand tour de l'île que l'on puisse faire !
De retour au gîte, nous profitons enfin, vraiment, de la piscine. Pour le dernier jour, il était temps ! Le soir, nous descendons à l'Auberge du Relais pour dire au revoir à son jovial patron (qui espère que l'équipe de France de Rugby va gagner au mondial) et déguster un sublime civet zourite et un carri d'espadon. En dessert, Anne-Marie prend de l'ananas au rhum et comme la bouteille était ouverte, quelques gouttes de rhum se sont perdues dans le sorbet à Christophe.
Météo de la journée :
Malheureusement, les nuages ont recouvert le sommet du Piton de la Fournaise dès 8 heures du matin ! Vers l'est, la Plaine des Palmistes était sous la pluie. St Benoît et le bas de l'enclos étaient sous les nuages. Alors que sur le littoral ouest, il a fait très beau.
Mardi 2 octobre : La route des 400 virages...
Le matin, nous passons chercher nos combis au club de plongée. Séb n'est pas de service aujourd'hui et il part surfer avec son beau-frère. Nous bouquinons un peu au bord de la piscine après avoir bouclé les valises, avant de manger et de charger la voiture : direction Cilaos !
Après la vigoureuse route des 400 virages, nous arrivons à Cilaos en début d'après-midi. Nous tombons presque par hasard sur le gîte des Glycines : le studio est moins joliment décoré qu'à St Leu, mais il possède une petite terrasse avec une vue sur le village et le Piton des Neiges. Nous profitons du soleil pour parfaire le séchage de nos combinaisons (histoire de ne pas payer 9 euros, le litre d'eau de mer piégé par le néoprène) et nous nous replongeons dans nos romans policiers, avant de prendre la voiture pour repérer, sur le route de l'Ilet à Cordes, le point de départ du GR pour le Col du Taïbit au programme du lendemain (surtout repérer comment garer la voiture sur ce minuscule cordon de goudron suspendu à flanc de rempart). Au retour, nous faisons quelques courses pour le pique-nique du lendemain.
Météo de la journée :
Beau soleil, même sur les hauts (quelques nuages accroché sur les flancs des remparts) et Cilaos d'où nous avons assisté à un beau coucher de soleil.
Mercredi 3 octobre : Le Col du Taïbit !
Lever 6 heures du matin. A 7 heures du matin, nous garons la voiture sur le bord de la route de l'Ilet à Cordes. Nous sommes partis pour le col du Taîbit, en suivant le GR. En guise d'échauffement : une bonne et rude montée, ça grimpe sec ! Quand nous arrivons à l'Ilet à Salazes, la pente devient moins forte, ce qui réjouit Anne-Marie. Mais sa joie n'est que de courte durée, car de nouveau, la pente s'accentue dans des lacets très serrés.