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TOSCANE & VENISE du 24 avril au 10 mai 2008
Voyage du 24 avril au 10 mai 2008
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Remarque importante : dans nos recits de voyages, nous indiquons des restaurants, des hébergements, des agences de voyage, des clubs de plongée, etc... Simplement, nous avons été satisfaits (ou pas) par les prestations offertes par ces établissements et nous voulons faire partager nos expériences. Ceci n'est pas de la publicité pour ces établissements, ce n'est que notre avis personnel !

aime

INCLASSABLE :

L'accueil au gîte (agriturismo) Spazzavento à Vinci. Nous y avons passé un très agréable séjour, au calme, en pleine campagne Toscane. Malgré quelques défauts (surtout au volant - voir le chapitre suivant : "En pratique"), les Italiens sont sympathiques, comme ce vieux Monsieur à Trassilico, qui nous a spontanément indiqué un point de pique-nique, en nous voyant manger à côté de la voiture.

Puis, n'oublions pas la cuisine italienne : indétrônable ! Une des meilleures au monde (1), avec la cuisine grecque, espagnole, vietnamienne... qui sont excellentes, tout comme la cuisine française (ça, c'était la remarque pour éviter de vexer les Franchouillards). Les pasta au pesto, le proschuitto, les salamis, les fromages... D'accord, sur le fromage, la France est, peut-être, championne du monde (1) (rien que sur le roquefort "Papillon bio") mais nous classons l'Italie en seconde place, haut la main !

(1) : le monde que nous avons visité et que nous connaissons, bien sûr...

Mais aussi :

Venise : captivante, envoutante... Cette ville est à découvrir à pied (même si les canaux viennent aussitôt à l'esprit dès que l'on évoque Venise), au hasard des ruelles et des campi (un campo, des campi). C'est vrai que nous nous méfions souvent des endroits très connus et très courus des touristes du monde entier, endroits qui ont perdu toute leur âme à cause de la densité trop importante des visiteurs (regroupés en troupeaux d'ovins derrière leur berger, aujourd'hui équipé d'un microémetteur). Le cliché de carte postale est souvent décevant. Cela est vrai pour la place St Marc, noire de touristes en fin de matinée ou en début de journée, mais qui retrouve beaucoup de charme le soir ou tôt le matin. Et dès que l'on s'écarte de Place St Marc et du Grand Canal, on est plongé dans un autre monde, calme, reposant, à l'architecture extraordinaire. Sans oublier LE glacier qui fait une excellente crème glacée à la pistache ! Sa boutique est un peu éloignée de la place St Marc, mais quelle récompense après une petite randonnée urbaine.

Nous disons bien, LE glacier car une crème glacée aussi parfumée, onctueuse, il n'y en a pas deux dans le monde ! Même à Toulouse, Octave qui fabrique d'excellents sorbets, n'a pas une crème glacée à la pistache comme celle-ci ! Nous ne gardons pas pour nous ce secret : nous avons caché son nom dans l'une des pages du site... A vous de chercher (ça augmentera les statistiques de visites sur le site ;-)).

Basilique "San Giorgio Maggiore", Venise

La Toscane : en particulier, la région du Chianti, vallonnée, boisée, aux paysages si reposants, à la lumière irréelle au coucher du soleil. Sans oublier les fermes aux sommets des collines, peintes en ocre jaune, avec les allées de cyprès qui ponctuent le paysage comme des points d'exclamation (celle que l'on fait en admirant ces paysages). Et comme nous avons évoqué un glacier à Venise, pour la Toscane, ça sera la "Macelleria Falorni" à "Greve in Chianti" : les jambons de pays, des saucissons fabriqués à partir de la viande d'un porc typique de la région, le "cinta senese".

Les villes du tuf en Marenne : Sorano et Pitigliano (principalement) que l'on découvre à la sortie d'un virage, juchée au sommet d'une falaise ! On prend une véritable claque. Nous avions longtemps hésité avant de nous décider à descendre jusqu'en Marenne (nous avons fait 500 km dans la journée). Mais franchement, ça valait largement le détour. A Pitigliano, on marche dans le mystère en arpentant les "vies caves" étrusques. Et cerise sur le gâteau, ces villes sont en dehors des grands itinéraires touristiques : début mai, c'était tout calme. (pas de pause gastronomique pour cette partie, désolé ;-)).

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