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GUADELOUPE du 2 au 13 mars 2000
Voyage du 2 au 13 mars 2000
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Remarque importante : dans nos recits de voyages, nous indiquons des restaurants, des hébergements, des agences de voyage, des clubs de plongée, etc... Simplement, nous avons été satisfaits (ou pas) par les prestations offertes par ces établissements et nous voulons faire partager nos expériences. Ceci n'est pas de la publicité pour ces établissements, ce n'est que notre avis personnel !

Samedi 4 mars : (suite & fin)

Pour le dernier verre : le "touffé" de coco ! La recette est très simple pour élaborer ce punch : prendre une noix de coco, faire un petit trou dans la noix, la remplir de rhum, reboucher consciencieusement le petit trou, faire un trou dans la terre, mettre la noix de coco dans la terre, reboucher et attendre 5 ans ! 5 ans après, la pulpe de coco est entièrement dissoute dans le rhum. Pour la dégustation de ce punch particulier, il faut respecter le cérémonial : le mettre en bouche, attendre quelques secondes en faisant passer le liquide partout en bouche, et avaler. C'est très bon, mais aussi assez fort, mais très bon !

A 14h45, en ressortant de la visite, nous sommes dans un état pitoyable, impossible de conduire ! On l'a pourtant fait pour rejoindre la cabine téléphonique la plus proche et appeler le club pour annuler la plongée (l'heure était, de toute façon, passée). C'est la première fois que nous faisons une sieste dans une voiture, devant une cabine téléphonique ! Une fois repris nos esprits, nous sommes allés chercher nos palmes au gîte pour une séance de PMT à partir de la plage de Malendure : énorme diodon au pied des rochers, sur la gauche de la plage. Justement, en parlant des rochers de Malendure, le soir, nous sommes allés une langouste à ce restaurant : pas terrible, la chair était toute molle. On peut trouver bien mieux en Guadeloupe !

Dimanche 5 mars : Plongée, cascades et carnaval

A 10 heures du matin, c'est la première plongée du séjour, sur le site dit de la piscine (24 m / 39 min). L'embarquement est un peu épique car il faut nager depuis la plage jusqu'au bateau. On nous colle un moniteur car le club veut vérifier notre comportement sous l'eau. Et c'était un peu dommage car nous avons beaucoup palmé et vu que furtivement le faune sous-marine. La plongée commence par une descente douce, avant d'arriver sur un tombant. Le moniteur nous montre un chevalier ponctué, mais Anne-Marie montre une murène qui nage en pleine eau. Et que fait alors le moniteur ? Il essaye de la toucher et la murène se barre ! C'est dommage, car nous aurions pu l'observer plus longtemps. Nous croisons ensuite un banc de 18 platax, un poulpe, deux gros diodons, des perroquets de toutes les couleurs, des thazards, des éponges vases. Très belle visibilité et eau à 26 °C ! A la sortie de la plongée, il reste nous reste 40 bars : sauf qu'Anne-Marie avait un 12 litres et Christophe, un 15 litres.

Au retour au club, on nous offre un petit planteur dont la patronne vante tous les mérites : elle ne sait pas que nous sommes spécialistes dans ce genre de liquide et que son planteur peut, certes, bluffer un touriste, mais pas nous ;-). Au club de plongée, nous discutons avec des expatriés, ceux-ci nous conseillent d'aller au saut d'Acomat, à Pointe Noire. Nous nous y rendons, avant de rejoindre Pointe à Pitre, en passant par la route de la traversée et la cascade aux écrevisses à 5 minutes à pied de la route.

A peine arrivés à Pointe à Pitre, nous sommes rapidement coincés dans les bouchons. Nous rejoignons donc à pied le départ du défilé du carnaval qui se tient en bord de mer. Costumes magnifiques, percutions ou sono sur un camion pour quelques groupes. C'est un peu long, car il y a beaucoup de groupes avec beaucoup de monde dans chaque groupe. Celui qui nous marque le plus, est le groupe de la "DDE" (on l'a surnommé ainsi) : voiture en polystyrène comme costume pour les adultes et cônes de signalisation pour les gamins. Petit moment insolite : quand nous rejoignons la voiture à 18 heures, un cochon est en train de renverser toutes les poubelles, en plein Pointe à Pitre.

Pour manger le soir, nous nous rendons au restaurant les Manguiers (à quelque centaines de mètre de la Touna). Il n'y avait pas grand monde quand nous sommes arrivés, mais le restaurant s'est vite rempli, si bien que le cuistot est vite débordé et sert en premier les familles avec des enfants (cela aurait pu être notre cas, car on avait Stéphane avec nous, aussi impatient qu'un gamin). Mais, cela valait le coup d'attendre (très) longtemps, car les plats sont servis avec des légumes pays très bien cuisinés.

Défilé du carnaval à Pointe à Pitre

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"Récit du séjour (2 / 5)"
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