Business, business !

Trop souvent, on essaie de vous faire sortir la carte bancaire pour vous faire acheter ce dont vous n'avez pas besoin ! Et ça commence dès l'arrivée à l'aéroport, au guichet pour prendre la location de voiture : l'agent de la société de location a argumenté pendant 10 minutes pour que nous prenions la catégorie supérieure (alors que la catégorie A que nous avions réservé était suffisamment grande, puisque plus grande que notre 205). Certainement qu'il n'avait plus en stock la catégorie que nous avions réservée et il voulait nous faire payer le surcoût ! Nous avons tenu bon et nous avons naturellement été surclassés sans supplément de prix. L'agent de la société de location nous a aussi demandé si nous voulions un autoradio, c'était X dollars en plus par jour ! Nous avons tenu bon et bien sûr, il y avait un autoradio dans la voiture (il n'allait quand même pas le démonter ?).

L'arnaque pure :

Anne-Marie aime se ramener un T-shirt lors de chacun de ses voyages. Sur les quais (pier) à San Francisco, elle trouve un magasin (pignon sur rue) où l'on choisit le T-shirt aux coloris de son choix puis le motif, collé par transfert thermique, et on a un T-shirt à son goût ! Sauf que dans ces magasins, les vendeurs parlent, par le plus curieux des hasards, toutes les langues pour mieux appâter le client ! Et tiens, puisque le vendeur parle Français et que justement, vous êtes Français, il va vous faire une fleur : il va vous faire jouer à une loterie ! Et par malchance, vous gagnez le gros lot : un lot de 10 T-shirts ! Vous n'avez qu'à payer le transfert ! Et si par chance vous perdez, vous avez le droit de rejouer (vous êtes très sympathique au vendeur) jusqu'à ce que la malchance s'abatte sur vous !

Sauf, que l'on vous cache bien que le transfert coûte beaucoup plus cher que le T-shirt, surtout les transferts dorés ou argentés sur lesquels le vendeur insiste ! Bref, nous nous en sommes retrouvés avec plus de 100 $ de T-shirts  ! Quand nous nous sommes rendus compte de la supercherie, nous aurions du sortir du magasin (le temps qu'ils fassent tous les transferts, nous aurions eu le temps de prétexter aller faire d'autres courses pour partir et ne jamais revenir. Nous avons vraiment été très con sur cette histoire !)

De même, éviter les magasins d'électronique dans China Town de San Francisco : vous avez l'impression de faire des affaires mais la qualité du matériel n'est pas forcément au rendez-vous. Avant d'entrer dans ces magasins, bien savoir ce que vous voulez acheter et à quel prix le produit est disponible en France ! Sinon : plumage garanti ! Cela dit, nous avons acheté un objectif 300 mm à bon prix mais d'une marque que l'on ne retrouve nul part ailleurs (mais il fait des photos pas trop mal).

En conclusion :

Vraiment, croyez-nous ! Votre carte bancaire est en grand danger aux Etats-Unis ! Si ce n'est pas pour vous vendre ce que vous n'avez pas besoin, ce seront les "fers à repasser" qui s'en occuperont en écrasant la puce de votre carte ! Il y a encore beaucoup de magasins qui n'ont que ce moyen archaïque pour utiliser votre CB (les Etats-Unis sont à la pointe de la technologie, n'est-il pas ?)

Securité : "Gold blesse Amérique !"

A Los Angeles ("downtown") : le vigile de l'hôtel, armé d'un fusil à pompe, nous a fortement recommandé de prendre la voiture alors que nous nous rendions à pied au restaurant dont on apercevait les lumières depuis l'hôtel, à 100 m de celui-ci ! C'était trop dangereux d'après lui ! Parano ou réalité ? Quand des collègues Québécois ont appris que nous partions aux Etats-Unis pour notre voyage de noce, leur première question a été de demander pourquoi on voulait être veuf ou veuve aussi vite ? Histoire de dire que ce problème des armes est réel aux Etats-Unis et bien présent dans la vie de tous les jours !

Une prison bien connue : Alcatraz !