Vendredi 25 janvier : (suite)
N’oublions pas l’achat le plus important : un sac de course en plastique décoré de photos (sous-marines) de l’île, idéal pour compléter notre collection avec celui de Guadeloupe.
De retour à l’appartement, nous passons payer le montant restant de la location au bureau du "Coco Palm" situé à deux pâtés de maison de notre appartement. Comme la veille au soir, avec les gros barreaux aux fenêtres et les recommandations de sécurité lues dans le livret d’accueil de l’appartement, nous avions pris un peu peur, nous demandons s’il y a un vrai gros problème de sécurité sur l’île ? Réponse : non et en plus, nous sommes dans un quartier résidentiel où tout le monde se connait, les voisins remarqueraient des agissements anormaux. En fait, la notice de sécurité est surtout là pour rappeler (ou insister fortement) que même sous les tropiques, on n’est pas au paradis où les voleurs n’existeraient pas et qu’il ne faut pas laisser sa porte ouverte quand on part. Quoiqu’il en soit, nous avions prévu de laisser nos passeports (nous avons conservé nos cartes d’identité, ce qui s’est révélé très utile pour entrer au parc national) avec un peu de liquide au bureau du "Coco Palm", une petite précaution pas vraiment nécessaire mais au moins comme ça, nous serons un peu plus rassurés. Avant d’aller faire les courses, nous avons repéré le barbecue dans le jardin de la villa mais il semble n’avoir jamais été utilisé et surtout il n’a pas de grille, nous posons donc la question mais pas de souci, ils vont faire le nécessaire pour que nous puissions faire des barbecues.
Nous passons ensuite au club de plongée à "Port Bonaire", un des centres de "Dive Friends Bonaire" situé à côté de l’aéroport. Roberts nous accueille dans la bonne humeur et nous fait remplir les papiers administratifs avec nos numéros de licence de plongée et de certification Nitrox à rallonge (les numéros de la fédération française tiennent à peine dans les cases) et surtout la dérogation comme quoi (bien évidement) nous ne tiendrons pas responsable "Dive Friends Bonaire" des accidents que nous pourrions avoir en plongeant, seul, du bord (et que la plongée est un sport dangereux, incompatible avec l’alcool, etc...). Roberts prend un "empreinte" (électronique) de notre carte bancaire en guise de caution pour nos éventuelles dépenses supplémentaires : si nous voulons faire une sortie en bateau, nous n’aurons pas à la payer avant ou le jour de la sortie, ça sera comptabilisé sur notre note qu’il faudra payer le dernier jour (ainsi, nous pourrons dépenser sans nous en rendre compte ).
Nous commençons à remplir l’ardoise en achetant le livre "Bonaire Dive Guide" (en anglais) qui répertorie tous les sites de plongée de l’île en indiquant s’ils sont accessibles du bord ou seulement en bateau, comment s’effectue la mise à l’eau pour les plongées du bord mais aussi le moyen d’en ressortir (ce qui n’est pas possible pour certains sites ), quel courant peut il y avoir et quelle faune peut on (très) éventuellement croiser. Le bouquin est vraiment bien conçu, très pratique et nous semble nécessaire pour plonger sans risque à partir du bord à Bonaire. Par contre, il nous faut payer en liquide les (2 fois) 25 $US pour les pass Stinapa qui nous permettront d’accéder à la réserve marine (via un badge en plastique à fixer au matériel de plongée) mais aussi au parc national du nord de l’île (via un reçu en papier à présenter avec une pièce d’identité).
Roberts nous indique ensuite la procédure à suivre pour notre première plongée, la "check-out dive" : il faudra nous rendre au centre "Yellow Submarine" à l’heure que l’on veut (avant 17 heures quand même) et demander à ce que quelqu’un nous assiste depuis le ponton pour régler notre plombage, pas besoin de faire une plongée avec un "dive master". Nous nous étions dit qu’après une journée de voyage assez longue (et une nuit agitée), nous ne plongerions peut-être pas aujourd’hui mais, finalement, nous décidons que nous ferons cette "check-out dive" dans l’après-midi (et si nous sommes fatigués, nous pourrons écourter la plongée si nécessaire). Avant de repartir du club, Anne-Marie demande comment allons nous pouvoir nous identifier au "Yellow Submarine" mais Roberts nous dit qu’il n’y a pas de problème : nous allons être inscrit dans l’ordinateur (mais dans les faits, personne ne vérifie rien, ça marche à la confiance - ça, on n’aurait peut-être pas dû le dire pour les français ).
Nous partons alors en direction de Kralendijk (pour vérifier dans un premier temps où se trouve le "Yellow Submarine") puis pour découvrir un peu la ville. Une rue principale de 200 mètres de long bordée par quelques magasins de souvenirs, une rue en bord de mer, quelques restaurants, le tour du centre ville est vite fait. D’ailleurs aujourd’hui, le plus grand et le plus haut bâtiment de la ville (et donc de l’île) est un gros paquebot de croisière amarré sur le seul quai de la ville. Quelques américains, ayant oubliés leurs déambulateurs à bord, gambadent comme ils peuvent dans les rues... Ce n’est pas pour se moquer d’eux mais c’est juste pour faire remarquer qu’il faut profiter de la vie quand on peut !