Vendredi 25 janvier : (suite)

Après avoir rincé notre matériel, nous le laissons égoutter au club (mais c’était une mauvaise idée car les combinaisons, les unes contre les autres, n’ont pas pu beaucoup sécher). Nous retournons ensuite à l’appartement pour nous reposer, manger un petit 4 heures et remplir les carnets de plongée. Le soir, nous passons à l’autre grand supermarché de l’île, le "Van den Tweel", pour acheter un nouveau sac de course en plastique pour transporter le caisson photo sur la banquette arrière de la voiture (personne ne devrait nous voler un sac de course à 2 $US), avant de continuer la route vers le sud de l’île pour visiter (au coucher du soleil). Nous découvrons alors les maisons d’esclaves des exploitations de sel. Dans ces petites "maisons" de 2 mètres de haut et de même pas 2 m², 5 ou 6 esclaves y étaient entassés (et ça ne devait pas être les pires sévices qu’ils devaient subir). A côté de chaque village, une sorte d'"obélisque" indiquait aux bateaux où ils devaient mouiller pour charger le sel (la couleur de l’obélisque et du village indiquaient aussi la qualité du sel). De retour à l’appartement, nous inaugurons le petit barbecue tout neuf que le "Coco Palm" nous a acheté (29,90 $US d’après le prix inscrit sur le couvercle au marqueur).

Météo de la journée :
Grosse pluie le matin juste après le lever du soleil, pluie qui a duré 5 à 10 minutes, puis beau ciel bleu avec quelques nuages. 27 °C dans l’eau, 29 °C dans l’air !

Murène tachetée

Samedi 26 janvier : Décompression...

Anne-Marie a fait grasse matinée puisqu'elle ne s'est levée qu'à 7h30 (ce n'est pas en se levant aussi tard que nous allons arriver à faire 3 plongées dans la journée ). Après le petit déjeuner, nous passons à "Port Bonaire" (c'est plus simple pour se stationner qu'à "Yellow Submarine") pour récupérer des 4 blocs Nitrox mais aussi des plombs supplémentaires que nous mettrons dans le dos des stabs pour compenser la flottaison des blocs aluminium (Christophe a fait un savant calcul pour savoir combien de plomb il fallait mais en comptant 0,5 kg par livre, ce qui est erroné). Nous passons ensuite à "Yellow Submarine" pour récupérer nos combinaisons (ainsi qu’un nouveau plomb de 2 livres pour corriger l’arrondi très approximatif de la conversion kilogramme vers livre) avant de continuer vers le nord de la ville pour notre vraie première plongée type Bonaire, c'est à dire dans la totale autonomie à partir du bord.

Pour cette plongée, nous avons choisi le site de "Oil Slick Leap" (Prof. max. : 26 m / Tps : 61 min.) équipé d'un ponton et d'une échelle pour la mise à l'eau pour nous simplifier la vie. Quand nous arrivons sur le site, un couple est en train de s'équiper mais il n'y a pas d'autres véhicules : nous ne devrions pas croiser beaucoup de plongeurs sous l'eau (nous ne croiserons le couple qu'en fin de plongée, de retour sous l'échelle). Dès la mise à l'eau, il y a déjà 3 à 4 mètres de fond. Avant de commencer à descendre sur le tombant qui se situe près du rivage, nous nous dirigeons vers la bouée jaune du site, histoire d'avoir un repère en fin de plongée. Poisson anges français ou tricolores (assez craintifs), poissons papillons, poissons perroquets, poissons coffres, diodon, crevettes nettoyeuses, etc, etc... C'est vraiment très poissonneux ! L'observation la plus remarquable, bien que furtive, se fait en fin de plongée : un énorme poisson perroquet, presque difforme, passe devant nous alors que nous remontons tout doucement. Nous ne savons pas trop s'il s'agit d'une espèce que nous avons rarement rencontrée ou s'il agit qu'un vieux poisson perroquet feu tricolore (car protégé dans une réserve vieille de plus de 30 ans), mais quoiqu'il en soit, ce n'est vraiment pas souvent que nous en avons vu des comme ça.