Samedi 26 janvier : (suite)

Anne-Marie retrouve la bouée en fin de plongée et, comme nous sommes bien équilibrés, nous finissons les derniers bars des blocs de plongée dans les 3 mètres d'eau près de l'échelle où nous croisons surtout des juvéniles, comme ce jeune poisson ange français qui arbore des lignes jaunes verticales alors que les adultes ne les ont plus.

Nous retournons ensuite manger à l'appartement avant de reprendre la direction de l'aéroport à 14 heures. Non, nous ne rentrons pas en France, nous allons juste plonger à "Windsock" (Prof. max. : 21 m / Tps : 60 min.), un site de plongée tout proche de l'aéroport (dans l’axe de la piste, ou presque). Cette fois, il y a un peu de courant, heureusement pas très fort. Nous commençons donc la plongée à contre courant, c'est à dire en nous dirigeant vers le nord. De nouveau, c'est le festival dès que nous arrivons sur le tombant qui commence après une vingtaine de mètres de sable (immergé) : poisson anges, murènes, poissons coffres de plusieurs espèces, poissons lézards, poissons papillons, crevettes nettoyeuses, spirobranches... Le retour s'effectue tout doucement sans même avoir à palmer. Quand Anne-Marie s'arrête pour prendre une photo, Christophe fait un grand mouvement de bras pour se stopper lui aussi mais sa main tape dans le corail. Un petit morceau de corail s'est enfoncé dans la paume de sa main et en le retirant, le sang coule légèrement mais tout vert ! Certes, parfois Christophe se considère comme un extra-terrestre mais ce n'est pas pour ça que son sang est vert (car en l'éclairant au phare, il est bien rouge). C'est juste dû au fait que le rouge est filtré par les mètres d'eau au dessus de nous. La prochaine fois, Christophe fera attention et s'éloignera du corail pour éviter de l'abimer.

Après cette plongée, nous repassons à "Port Bonaire" pour rendre les 4 blocs que nous avons vidés et en reprendre deux nouveaux pour la plongée du soir. Comme le pneu avant gauche de la voiture s'est dégonflé tout doucement dans la journée, nous passons à la station service pour tenter le regonfler. Zut, le samedi, seule la distribution d'essence est assurée, impossible de faire regonfler le pneu ! Nous retournons donc à l'appartement pour mettre le pneu de secours car nous risquons d'être à plat demain et ne de pas pouvoir bouger.

Sauf qu'en essayant de démonter le cric situé sous la banquette arrière du pick-up, Christophe galère déjà car l'écrou est tout rouillé. Et une fois démonté, le cric est inutilisable car son mécanisme est complètement bloqué par la rouille. Il n'y a plus qu'à appeler le loueur, car même si les crevaisons sont à notre charge, c'est à lui de fournir le véhicule dans un état utilisable, y compris le cric. Seul problème : quand Anne-Marie le contacte par téléphone, il lui répond seulement qu'il va passer mais sans préciser d'heure ! De toute façon, si nous ne voulons pas être bloqués demain toute la journée, la priorité première est de s'occuper de ce pneu et donc d'attendre 2 heures... Après avoir constaté que son cric était inutilisable, le loueur nous propose de prendre la voiture pour aller réparer le pneu et trouver un cric. Une heure après, il revient avec le pneu heureusement réparé (ou du moins regonflé mais par la suite, il ne s'est plus dégonflé) mais il n'a pas trouvé de cric. Il nous passe celui de sa berline, en cas d'urgence. Il nous dit qu'il repassera demain pour ramener un nouveau cric (mais on ne l'a pas vu repasser, heureusement, nous n'avons plus eu de souci avec les pneus).

Le soir, nous mangeons à l'appartement les crevettes marinées que nous avions achetées la veille au supermarché : délicieuses ! Au fait, le samedi, il y a un peu plus de trafic à l'aéroport, quelques gros porteurs supplémentaires ont atterri aujourd'hui, mais ce n'était pas spécialement ennuyant.

Météo de la journée :
Beau (même pas de pluie le matin), un peu de vent, les nuages passaient vite dans le ciel.

Vivaneau dents de chien