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BONAIRE du 24 janvier au 8 février 2013
Voyage du 24 janvier au 8 février 2013
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Remarque importante : dans nos recits de voyages, nous indiquons des restaurants, des hébergements, des agences de voyage, des clubs de plongée, etc... Simplement, nous avons été satisfaits (ou pas) par les prestations offertes par ces établissements et nous voulons faire partager nos expériences. Ceci n'est pas de la publicité pour ces établissements, ce n'est que notre avis personnel !

Lundi 28 janvier : (suite)

Christophe regarde alors son poignet pour vérifier la profondeur et là, problème : son ordinateur est dans la voiture (qui est grande ouverte). Il ne lui reste plus qu'à le signaler à Anne-Marie et de rester un peu au dessus d'elle pour gérer les paliers avec l'ordinateur d'Anne-Marie (ce qui ne pose pas de problème car Christophe est toujours au dessus d'Anne-Marie ; l'ordinateur d'Anne-Marie lui indiquera donc des paramètres de décompression plus contraignants que ceux qu'aurait pu lui donner le sien). Anne-Marie trouve même que Christophe est plus zen en plongée sans ordinateur : c'est surtout qu'il n'a aucun moyen de surveiller le profil de la plongée et donc de restreindre Anne-Marie sur la profondeur. Puis, Anne-Marie fait aussi plus attention d'elle-même à sa profondeur ;-). Elle s'interdit même de descendre jusqu'à 30 mètres pour aller voir un diodon. A propos de diodon, un autre nous suit toute la plongée 10 mètres au dessus de nous. Nous croisons un "vieux" poisson ange, vraiment imposant, qui se laisse approcher facilement. Murène, poisson lime, poisson coffre : encore une magnifique plongée, comme d'habitude ;-) !

Après la plongée, nous retournons poser le matériel de plongée à l'appartement avant de repartir visiter le sud en passant par la route qui traverse l'île d'est en ouest (qui est couverte de traces de pneus : certains doivent s'amuser sur cette route, les importateurs de pneus de l'île doivent être contents) en direction de "Sorobon Beach". Cet endroit doit bien être la seule vraie plage de l'île. Nous continuons ensuite vers le sud en suivant la côte est de l'île. Celle-ci est battue par le vent et d'énormes vagues qui viennent se fracasser sur les rochers. Aucun arbre à l'horizon, rien ne pousse de ce côté, tout est pelé. Malheureusement, des déchets plastiques amenés par la mer se comptent par centaines sur le littoral rocheux, c'est assez désolant ! A noter que "Dive Friends Bonaire" organise très régulièrement des campagnes bénévoles de ramassage des déchets, ils ont malheureusement beaucoup de travail...

Nous continuons la route vers sud en passant près du phare de Willemstoren qui est aussi le point de mise à l’eau d’un site de plongée, visiblement très secoué. Nous nous arrêtons ensuite à "Red Slave" et "White Slave" pour faire quelques photos des maisons d'esclaves avant de continuer jusqu'au quai de chargement du sel pour y admirer le coucher du soleil pendant qu'une palanquée se met à l'eau pour une plongée de nuit. De retour à l'appartement, nous allumons le barbecue pour le diner et à 20 heures précises, le repas est avalé, la vaisselle est finie, nous allons nous coucher un peu fatigués mais la journée a été bien remplie.

eclaircie

Météo de la journée :
Grosse pluie à 8h30 pendant le petit-déjeuner (et avant dans la nuit) puis beau temps le reste de la journée avec pas mal de vent.

Mardi 29 janvier : A la poursuite de la murène verte !

Première plongée du matin : "The Lake" (Prof. max. : 25 m / Tps : 64 min.) située dans la partie sud de l’île (un peu avant "Angel City"). Il s’agit d’une plongée sur le système de double récif corallien du sud de Bonaire. Le premier récif descend vers une grande langue de sable dans les 20 mètres puis on arrive sur le second récif qui remonte un peu avant de redescendre vers les 30 mètres. Sur la face externe du second récif, nous tombons sur une énorme langouste, très impressionnante. En continuant de sillonner le récif, Christophe, qui essayait de se rapprocher tout doucement d’un poisson ange français, voit alors passer une grosse murène verte en plein eau un mètre sous lui, puis, Anne-Marie en train de courser la murène pour la filmer avec l’appareil photo (la séquence est visible dans la vidéo sous-marine disponible, bien évidement, sur ce site). Quand Christophe parvient à rejoindre Anne-Marie qui a fini par abandonner la poursuite, la murène a fait demi-tour et repasse en bordure de la bande de sable qui sépare les deux récifs. La murène doit facilement faire 1 m 50 de long pour 20 à 30 cm de diamètre, elle est impressionnante. En la suivant, nous arrivons à l’extrémité de la bande sable, sur une patate de corail qui fait la fonction entre les deux récifs. Nous commençons donc la remontée, tout doucement le long du premier récif. C’était une belle plongée.

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"Récit du séjour (9 / 27)"
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