Jeudi 31 janvier : (suite)
Impossible de faire une troisième plongée aujourd'hui car, ce soir, nous avons le repas chinois au "Coco Palm". Nous passons faire quelques courses pour le pique-nique de demain car nous allons visiter le parc national et il y a fort à parier que nous ne trouverons pas grand chose dans le parc. A 18h30, Marion nous accueille au "Coco Palm", en français, avec un cocktail maison fait avec des bananes de son jardin. Deux couples de français arrivent ensuite, ce sont des personnes de la région toulousaine qui sont venues plonger elles aussi. Nous parlons donc de nos plongées faites sur l’île. Une des dames s’inquiète de ne pas voir de voir de poisson clown. Christophe fait remarquer que c’est normal car ceux-ci ne vivent qu’en océan indien ou pacifique (tiens, un ange passe et ce n’est pas un poisson ange). Concernant la plongée sur l’épave du "Hilma Hooker", ils nous demandent si nous avons vu la grosse murène dans les soutes ? Et non ! Ils ont apprécié "Salt Pier" et "Karpata" au nord de l’île. Les mises à l’eau casse-cou ne semblent pas les inquiéter car à "Oil Slick Leap", ils ont sauté du bord. Christophe leur fait remarquer que des immersions "rapides" ne sont pas spécialement recommandées pour le matériel photo (il faut au contraire y aller tout doucement, surtout les premiers mètres, pour laisser le temps aux joints de "s’asseoir" sous la pression et d’assurer l’étanchéité) mais ça ne semble pas les tracasser. Après tout, c’est leur matériel et leur argent et notre matériel et notre argent, chacun fait comme il veut (sauf que pour faire des photos sous-marine potables, il faut un flash déporté qui coûte cher ; donc pour le garder le plus longtemps possible, il n’y a pas 36 méthodes).
Arrive alors Sylvie, la suisse que nous avons croisée deux jours auparavant. En fait, ce n’est pas étonnant, le site du "Coco Palm" est un des rares sites d’hébergement à Bonaire traduits en français . Nous faisons ensuite connaissance d’un des "dive master" du "Dive Friends Bonaire". Devant notre recherche infructueuse de poisson crapaud, il nous indique où en trouver de manière quasi certaine à la "Playa Cha Cha Cha". Il nous raconte aussi une anecdote assez pittoresque concernant des plongeurs belges venus en groupe sur l'île : ils ont fait 32 plongées en 6 jours ! Soit 5,33 plongées par jour, donc quelque chose du genre 4 jours avec 5 plongées et 2 jours avec 6 plongées... En prenant comme hypothèse une première plongée à 8 heures du matin et une dernière à 18 heures en plongée de nuit, cela fait donc des mises à l'eau espacées de deux heures au maximun les jours à 6 plongées et de 2h30 les jours à 5 plongées !
Le temps d’aller chercher des nouveaux blocs (on ne peut pas prendre plus de 2 blocs à la fois par plongeur), de se rendre en voiture sur le site de plongée, de gréer les blocs, ça prend déjà plus d’une heure. Il faut ensuite qu’ils aient eu le temps de manger un peu au déjeuner. Ils n’ont donc pu faire que des plongées de 30 à 40 minutes, juste le temps de descendre au plus profond pour vider le bloc et de remonter, sans prendre le temps d’observer la moindre faune ou du moins, de manière très subliminale !
Météo de la journée :
Pas une goutte de pluie, plutôt ensoleillé.
Vendredi 1er février : Epineuse journée !
Ce matin, pas de plongée : direction le parc national de Washington-Slagbaai ! Peu avant d'arriver à l'entrée du parc (située au nord Rincon), nous repérons un rocher où les perruches abondent. Christophe se gare un peu plus loin pour ne pas les effrayer. Il change d'objectif et nous sortons de la voiture. Anne-Marie a le temps de les filmer mais pour Christophe, le viseur de l'appareil photo est tout noir ! Le temps qu'il se rende compte qu'il a laissé le cache objectif (il commençait à penser que l'appareil était en panne), les perruches sont parties.
A l'entrée du parc national, nous n'avons rien à payer : il suffit de présenter les reçus des pass Stinapa avec une carte d'identité pour entrer gratuitement. Nous décidons alors de faire le grand tour, en longeant en premier la côte est du parc. Premier arrêt à la "Playa Chikitu" : une grande et belle plage de sable mais furieusement battue par les vagues qui forment des rouleaux impressionnants en entrant dans la petite baie qui "abrite" la plage. Sur la côte rocheuse, les vagues s'écrasent en de grandes gerbes ("whooo !" comme dirait un copain, Claude, avec qui nous étions à la Réunion en 2004). Un peu plus loin, c'est la "Boka Chikitu", une sorte de canyon où les vagues s'engouffrent à l'intérieur avec fureur.