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ROME du 4 au 11 mai 2013
Voyage du 4 au 11 mai 2013
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Remarque importante : dans nos recits de voyages, nous indiquons des restaurants, des hébergements, des agences de voyage, des clubs de plongée, etc... Simplement, nous avons été satisfaits (ou pas) par les prestations offertes par ces établissements et nous voulons faire partager nos expériences. Ceci n'est pas de la publicité pour ces établissements, ce n'est que notre avis personnel !

Mercredi 8 mai : Pauline, Daphné et Proserpine

Ce matin, direction la "piazza del Popolo" en métro. Cette place est assez déconcertante : c'est un grand espace vide avec une fontaine surmontée d'un obélisque au milieu et deux fontaines de chaque côté. Mais, surtout, celle place est assez peu courue par les touristes (en tout cas, à cette heure matinale). Le moyen pour vraiment la contempler (le matin) est de monter sur le Pincio (la colline de la villa Borghèse). On arrive alors sur une terrasse dominant la place et qui offre une vue magnifique sur la ville : la basilique St Pierre, le "castel Sant'Angelo" (qui se distingue à peine), la machine à écrire (le "Vittoriano"), la coupole du Panthéon...

Nous traversons ensuite le parc de la villa Borghèse et à 10 heures un quart, nous arrivons devant la galerie Borghèse, nous ne sommes pas en retard pour midi, heure à laquelle nous pourrons retirer les tickets d’entrée réservés sur internet. Nous en profitons pour nous promener peu dans le parc mais nous profitons surtout d'un banc. Il fait beau, c'est bien agréable de profiter du soleil (même si des nuages reviennent, lentement mais sûrement). Vers 11 heures et demi, nous partons à la recherche d'un endroit où trouver à manger (autre que les camions "Bibite" où leurs sandwichs n'ont vraiment pas l'air terrible). Nous trouvons la cafétéria du zoo où ils ont des sandwichs "prosciutto, fromage" avec du pain qui semble convenable (c'est inscrit "panini" sur le ticket de caisse mais rien à voir avec le truc au pain pas cuit que l'on trouve en France, même si nos sandwichs ont été passés au grill pour faire un peu fondre le fromage). Nous retournons ensuite attendre midi sur un banc à proximité de la galerie Borghèse et à midi pétante, nous nous présentons à la caisse de la galerie. Si nous n'avions pas réservé, nous n'aurions pas pu avoir de place avant le 15 mai, c'est à dire la semaine suivante ! Nous allons voir si nous pouvons louer des audio-guides mais leur location ne commence que 20 minutes avant la visite. Nous retrouvons donc notre banc préféré pour attendre 30 minutes et surtout nous reposer des premiers jours de randonnée urbaine.

A 12h40, nous retournons donc chercher les audio-guides mais une longue file d'attente s'est déjà formée devant le guichet mais aussi devant la "guardaroba" (nous ne pouvons rien prendre pour visiter la galerie, même pas un appareil photo, il faut tout laisser au vestiaire). Anne-Marie fait donc la queue pour le vestiaire et Christophe pour l'audio-guide. Cette file n'avance pas trop vite, si bien qu'Anne-Marie s'est déjà débarrassée des sacs alors que Christophe attend encore. Elle reprend donc le flambeau et quand arrive son tour, elle demande "dos" appareils (au lieu de "due"). L'employée du musée lui programme donc les audio-guides en espagnol (en français, ça serait quand-même mieux). Heureusement, l’erreur est vite corrigée. Nous commençons l'écoute du premier chapitre des audio-guides (sur la présentation générale du musée) en attendant 13 heures, heure à laquelle les gardiens font sortir les visiteurs du créneau précédent et nous laissent ensuite entrer. Autant le dire tout de suite, la collection du musée est très riche. Il regorge d'œuvres d'art magnifiques. Il faut dire que le cardinal Scipione Borghese, neveu du pape Paul V, avait à sa disposition une fortune sans fin (grâce aux taxes papales) pour lui permettre d'obtenir les œuvres qu'il désirait (et quand l'argent ne suffisait pas, les récalcitrants finissaient en prison pour diverses raisons). Mais, il n'y a pas que les tableaux ou les sculptures, le palais en lui-même est assez exceptionnel : marbre rose (souvent récupéré sur des statues antiques) et fresques au plafond sur le même thème que les œuvres exposées. La visite de la galerie Borghèse est celle qu'il faut absolument faire à Rome.

Comme ça serait trop difficile de décrire toutes les œuvres de la galerie, voici une description de celles qui nous ont le plus marqués. Commençons par le hall d'entrée où l'on trouve des mosaïques antiques de gladiateurs, avec un thêta (Θ) pour signaler ceux qui sont morts dans l'arène (Θ pour Θάνατος, c'est à dire "Thánatos" pour ceux qui ne savent pas lire le grec ancien ; comme nous ;-)). Dans la seconde salle de la galerie, trône au milieu, la statue de Pauline Borghèse en "Vénus Victrix" d'Antonio Canova. Bien sûr, le visiteur admirera les plis et les coupures du cousin sur lequel repose Pauline, il aura l'impression qu'il s'agit véritablement de tissu au lieu de marbre. Mais le visiteur pourra peut aussi admirer la beauté de Pauline au torse dénudée (NDR : ça fait assez style guide de voyage, non ? Je vais corriger...), même s'il ne faut peut-être pas parler comme ça d'une corse sans l'autorisation de son frère, en l'occurrence Napoléon Bonaparte (mais là où est, il ne pourra pas se plaindre).

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"Récit du séjour (13 / 20)"
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