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ROME du 4 au 11 mai 2013
Voyage du 4 au 11 mai 2013
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Remarque importante : dans nos recits de voyages, nous indiquons des restaurants, des hébergements, des agences de voyage, des clubs de plongée, etc... Simplement, nous avons été satisfaits (ou pas) par les prestations offertes par ces établissements et nous voulons faire partager nos expériences. Ceci n'est pas de la publicité pour ces établissements, ce n'est que notre avis personnel !

Mercredi 8 mai : (suite)

Après l'admiration de formes féminines, nous passons à celle de muscles masculins dans la salle suivante avec le David du Bernin, tout en mouvement pour lancer le contenu de sa fronde sur le géant Goliath (on sent qu’il s’en mort déjà les lèvres ;-)). Oui, c'est bien de mouvement qu'il faut parler pour cette statue qui par définition est statique. Le Bernin a réalisé cette sculpture à l’âge de 20 ans. Il aurait d'ailleurs réalisé sa première statue à l'âge de 10 ans... Mais, le Bernin a encore fait bien mieux avec la statue qui est exposée dans la salle suivante (si le lecteur suit bien ce récit, nous n'avons encore traversé que 4 salles de la galerie qui en compte beaucoup plus) : la statue d’"Apollon et Daphné" ! C’est une scène tirée de la mythologie : Daphné essaie d’échapper de l’emprise d’Apollon et se transforme en arbre, en l’occurrence un laurier. Cette sculpture est assez incroyable, elle est si finement sculptée que l’on a de la peine à réaliser que ce soit un matériau aussi dur que le marbre. Les doigts de Daphné dont les extrémités forment les branches du laurier sont si délicats. Par endroit, comme sur la toge d’Apollon, le marbre est si fin qu’il en est translucide. L’audio-guide raconte que, lors des travaux de restauration effectués sur cette statue, les feuilles de laurier vibraient comme du cristal à chaque coup de marteau/burin (NDR : rayez la mention inutile). On dirait que la statue défie les lois de la gravité !

Salle suivante, une nouvelle fois, une statue du Bernin : le "rapt de Proserpine", statue toujours aussi impressionnante. On distingue de fines larmes sur les joues de Proserpine ! Petite pause dans la contemplation des statues du Bernin avec la salle suivante : tiens, nous avons déjà vu cette sculpture, c’est Hermaphrodite ! Et grâce aux fresques du plafond, nous apprenons l’histoire de ce jeune homme transformé (à moitié) en femme par une déesse mythologique. Bref, un des premiers transsexuels de l’histoire, il aurait été brésilien, il finissait au bois de Boulogne (donc, il n’y a pas que les romains qui avaient ce fantasme, l’espèce humaine est tout de même curieuse). Mais continuons : avant dernière salle du rez-de-chaussée, dernière œuvre du Bernin (de l’étage) :"la Vérité dévoilée par le temps", une sculpture qu'il n'a pas eu le temps de finir et qui laisse imaginer comment il travaillait (même si on ne peut pas passer derrière la statue comme nous le conseille l'audio-guide). Dans la dernière salle du rez-de-chaussée se trouvent quelques peintures dont des tableaux du Caravage (sur fond noir) que nous trouvons moins extraordinaires que les sculptures en marbre.

(NDR : Je n'ai pas pu m'empêcher : n'ayant pu prendre de photo moi-même, j'ai piqué cette photo sur internet pour bien montrer la finesse de cette sculpture, en particulier celle des feuilles de laurier. Je tiens à m'excuser car je ne sais même plus sur quel site j'ai prélevé cette photo).

La visite continue avec la pinacothèque et pour cela, il faut redescendre au sous-sol prendre l'escalier qui monte au 2nd étage (ne cherchez pas à comprendre, c'est comme ça). Nous rencontrons alors le cardinal Scipione Borghese presque en chair et en os, mal rasé. Il s'agit bien évidemment d'un buste sculpté par le Bernin, tellement réaliste qu'on devine les poils de barbe naissant sur les joues du cardinal, sur le buste de droite car il y en a deux presque identiques. Le Bernin avait commencé avec celui de gauche et il est malheureusement tombé sur un défaut du marbre. D'après la légende, il aurait sculpté le second buste en une nuit, pour arriver à la perfection. La pinacothèque, comme son nom l'indique, n'est pas dédiée aux sculptures mais aux œuvres picturales donc, pour l'époque, des tableaux.

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"Récit du séjour (14 / 20)"
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