Paysages lunaires

Vendredi 28 mars :

5h50 : réveil ! 4 heures d'avion (avec survol des Pyrénées) plus tard, nous arrivons à Tenerife Sud : il pleut mais il fait chaud. Nous récupérons la voiture de location : une Punto rouge. Christophe a quelques problèmes pour la démarrer. Nous trouvons facilement l'hôtel : oui, c'est bien celui que nous avons survolé juste avant l'atterrissage ! Il nous faudra plus de 2 heures Françaises (mais un 1/4 d'heure en Espagnol) pour récupérer la clef de la chambre. Comme il pleut toujours, nous sombrons dans une grande (très, très grande pour Anne-Marie) sieste pour récupérer du réveil très matinal.

Le soir, le ciel s'est dégagé. Nous décidons alors d'aller faire un tour à "Playa de Las Americas", juste à côté de Las Galletas où nous sommes logés. C'est totalement "Bidochon" comme endroit ou plutôt devrait-on dire "Bidochön", car la choucroute est le plat de base proposé par les restaurants, l'Allemand remplace l'Espagnol sur les devantures des magasins et des restaurants ! Nous ne reviendrons jamais à cet horrible endroit ! C'était trop dur...

Samedi 29 mars :

Il fait beau ! Seuls quelques nuages sont encore accrochés en haut du Teide qui domine majestueusement l'île. Alors, c'est parti : Los Gigantes, de magnifiques falaises plongeant dans l'océan. A couper le souffle ! Au petit port de pêche, nous observons des pêcheurs dérouler un filet en rond puis commencer à le remonter. Nous ne savons pas s'ils ont remonté beaucoup de poissons car à la fin du séjour, Christophe y plonge (tuba) avec la combinaison (qui n'a pas vu l'eau de mer depuis deux ans) mais il n'a rien vu : nada !

Ensuite, nous prenons la route pour Santiago del Teide : une petite route de montagne bordée de cactus ! A Santiago, nous buvons un coup dans un bar comme le précise notre guide (on se demande encore pourquoi ?). Nous continuons vers Masca par une route vertigineuse agrippée à flanc de colline, tout comme le village. Nous repartons pour Punta de Teno, la pointe ouest de l'île, juste de l'autre côté des grandes falaises de Los Gigantes. La route surplombe de très nombreuses bananeraies : des bananiers en cage derrière des murs en parpaings (le bananier est une plante qui craint le vent). Juste avant Los Gigantes, nous avons aperçu au détour d'un virage quelques bananiers en liberté : oui, il n'y avait pas de mur autour !

Nous continuons ensuite notre expédition Canarienne vers Garachico. Enfin, un village typique comme on l'imagine. Christophe y fait une petite séquence photographique "Balcons". Pour les bars, notre guide a raison : il y en a partout, même en dessous des kiosques à musique. Nous finissons la journée à Icod de Los Vinos, au pied d'un dragonnier millénaire.