Samedi 23 mai : (suite)
C’était le moment le plus chaud du séjour, le seul moment où c’est devenu stressant de rester dans la foule (alors que nous avons parfois pris le métro bien bondé) !
Ce soir, nous avons décidé de manger un sashimi pour notre dernier repas japonais et les restaurants de Tsukiji sont les mieux placés en la matière. Nous faisons un peu le tour des différents restaurants ouverts le soir avant d’en choisir un. Le réceptionniste interroge alors par radio s’ils ont de la place à l’étage (le restaurant est petit mais possède deux étages). Il y en a au bar : cela nous convient fort bien car ça permet d’échanger avec les cuisiniers ! Quand nous entrons dans le restaurant, tous les cuisinniers nous font la ola et ceux de l’étage nous en resservent une. Nous commandons un grand plateau de sashimi avec 8 sortes de poissons : thon rouge, thon moyennement gras, seiche, poulpe, palourde, maquereau (sans la peau, bien meilleur), grosses crevettes crues (et décortiquées) et "arc fish" (nous ne sommes pas arrivés à trouver la traduction). La crevette a un peu de mal à passer pour Anne-Marie et les morceaux de seiche (crus) sont aussi un peu particulier : c’est tout croquant, même coupé tout fin, et ça râpe un peu au fond du gosier (la seiche cuite à la plancha, toute fondante, est quand même meilleure). Par contre, les morceaux de thon moyennement gras sont excellents, un délice !
Comme le sashimi n’est finalement que du poisson cru, nous avons encore faim. Nous commandons alors 4 sushis chacun, les boulettes de riz devraient nous rassasier ! Saumon, crevette, crabe et thon moyennement gras : ils sont excellents, certainement les meilleurs que nous ayons mangés du séjour ! Les sushis sont servis avec des morceaux plats de légume au vinaire : Christophe en raffole et voyant ça, le cuisinier lui en remet une part gratuitement ! Quant aux boules de wasabi servies à côté les sushis, nous n‘en mettons que de manière nanométrique alors que nos voisins japonais en mettent des tonnes ! Mais comment font-ils ? Le wasabi, c'est quand même très fort !
Après ce très bon repas (arrosé de "Highballs"), nous n’avons plus qu’à rentrer à l’hôtel, pour imprimer nos cartes d’embarquement sur l’imprimante mise à disposition par l’hôtel (on peut imprimer gratuitement une dizaine de pages, ce qui est largement suffisant pour les cartes d’embarquement), pour refaire nos sacs de voyage et pour boire les deux canettes de "highball" (sacrément dosés) achetées l’après-midi.
Bouh, c’était notre dernière soirée au Japon !
Météo de la journée :
Ciel laiteux, pâteux et brumeux, surtout depuis le "45F". Bref, pas de pluie mais pas terrible quand-même !
Le séjour est fini, dernière photo !
Dimanche 24 mai : Deutsch Unternehmen ? Ils sont ridicules !
Et voilà, c’est la fin du séjour. Le réveil sonne à 5 heures du matin et une demi-heure plus tard, nous quittons l’hôtel. A 5h46 (précises), nous montons dans le métro, direction Ueno pour y effectuer une longue traversée de couloir. A 6h30, le train rapide à destination de Narita démarre et 41 minutes plus tard, nous voilà arrivés ! Nous sommes un peu déboussolés : nous avons pris un chariot pour transporter nos sacs mais il n’y a qu’un élévateur devant nous pour rejoindre le terminal de départ. Nous cherchons un ascenseur mais en nous voyant faire demi-tour, un employé de l’aéroport nous dit que nous pouvons prendre l’élévateur avec le chariot ! Sommes-nous sûrs de comprendre ? Et oui, ça marche, le chariot a été conçu pour passer dans l’élévateur.
Pour rejoindre les guichets d’enregistrement de la Lufthansa, nous sommes bloqués par un groupe d’asiatiques pantois et plantés au milieu du passage : ce sont certainement des touristes chinois qui attendent leur guide suprême pour prendre l’avion. Des japonais n’auraient pas été aussi mal organisés et n’auraient jamais osé gêner !