Transports en commun :
Autre domaine où le Japon excelle ! Le réseau de trains, locaux ou rapides, de métro ou de bus, est si dense et si performant qu’il est parfaitement inutile d’avoir une voiture au Japon (de toute façon, louer une voiture ne serait qu’une source de problème car la question du stationnement est très difficile à résoudre) ! Il y a juste un truc qui est parfois déroutant : pour le même trajet, on peut avoir le choix entre plusieurs lignes de trains (ou de métro) gérées par des compagnies différentes (et, au passage, le Guide du Routard mélange un peu tout sur ses plans, ce qui est encore plus perturbant). Il existe aussi des trains rapides ou touristiques (les "Romance cars") pour lesquels il faut payer un supplément mais auxquels on accède par les mêmes quais que les trains locaux (moins confortables et moins rapides). Heureusement, on trouve toujours quelqu’un (au niveau d’anglais variable ou à l’accent plus ou moins compréhensible) pour savoir quel train prendre !
Par contre, se déplacer en transport en commun n’est pas spécialement bon marché : 230 yens le ticket de bus à Kyōto (sans transfert), soit environ 1 euro 70 (donc, pour faire seulement un ou deux arrêts de bus, soit 500 mètres, ce n’est pas très rentable). Par contre, il existe des forfaits à la journée. A Kyōto, le forfait de bus d’une journée, pour un nombre illimité de trajets dans les limites de la ville, coûte 500 yens, soit environ 3 euro 70, ce qui est bon marché, mais ce forfait ne comprend pas le métro qui est souvent beaucoup plus rapide (mais il n’y a que deux lignes de métro, il est donc généralement nécessaire de prendre le bus). A chacun de voir en fonction de ses besoins et de son programme !
Et dehors du bus et du métro à Kyōto, il faut savoir que l’on paye généralement en fonction de la distance parcourue ! Dans le bus (à Nara ou Hakone), un panneau indique quel prix il faut payer en fonction de l’arrêt où l’on est monté (ce qui nécessite de prendre un ticket en montant dans le bus) et de celui où l’on descend. A Tōkyō, grosso-modo, le même système est utilisé dans le métro : il faut donc prendre un billet qui dépend du parcours prévu. Le Guide du Routard conseille alors de prendre le billet le moins cher et d'utiliser ensuite une machine pour faire l’appoint avant de sortir...
Cependant, il existe une solution (parfois plus onéreuse qu’un forfait journalier mais extrêmement pratique et d’une totale liberté) pour éviter de se prendre la tête : le porte-monnaie électronique de la "Japan Rail", c’est à dire la carte Icoca dans la région d’Ōsaka-Kyōto ou la carte Pasmo à Tōkyō (elles sont différentes d’une préfecture à l’autre mais elles sont parfaitement utilisables dans pratiquement tout le pays) ! Cette carte est gratuite mais il faut verser un dépôt de garantie de 500 yens qui sera rendu quand vous restituerez la carte (ce qui pose un problème car il faut restituer la carte dans la préfecture où on l’a prise ; il suffit donc de se dire que les 500 yens correspondent au prix d’achat de la carte, ce qui est bon marché). Il suffit ensuite de passer cette carte sur le lecteur adéquat en montant et en descendant du bus (ça calcule alors tout seul le prix à payer), ou en entrant et sortant du métro ou des trains locaux (il faut donc avoir une carte Icoca/Pasmo par personne, pour qu’elle puisse mémoriser le point d’entrée). A chaque borne de paiement, un afficheur indique le prix prélevé et le montant qui reste sur la carte. Il faut donc bien évidement penser à l’approvisionner par le biais de machines que l’on trouve partout dans le métro et les gares, juste avant les sorties (attention, certaines machines n’acceptent que les billets de 1000 yens, penser donc à en conserver car ces billets partent comme des petits pains ; et ne pas oublier de choisir l’anglais au début de la session de recharge, sur la machine, sinon il faudra se débrouiller en japonais).
A noter qu’au "Kansai International Airport" à Ōsaka, ils vendent la carte Icoca pré-chargée combinée avec un billet pour le train rapide qui relie l’aéroport international (situé sur une presqu’île assez éloignée du centre d’Ōsaka) à la gare principale d’Ōsaka. Ce billet combiné nous semble inutile car la carte Icoca pré-chargée suffit pour prendre le train local qui rejoint en 45 minutes / 1 heure, le centre d’Ōsaka (c'est-à-dire la gare principale ou d’autres gares secondaires qui seront proches de stations de métro qui permettront ensuite d’accéder à n’importe quel point de la ville).
A Hakone, nous avons opté pour le forfait "Hakone Free Pass" qui combine, sur deux ou trois jours, la plupart des moyens de transport en commun de la région d’Hakone, c’est à dire le train local (hormis donc les trains rapides et les "Romance cars"), les téléphériques du mont Hakone, le bateau sur le lac Ashi et surtout, les bus de la région (qui sont assez onéreux sans le forfait). Le forfait est assez cher mais il est très vite amorti !