Dimanche 24 mai : (suite)
Un jour, il leur faudra comprendre que ce contrôle systématique poussé à l’extrême ne sert à rien, sauf à occasionner des retards et des désagréments pour les passagers normaux, car les terroristes trouveront le moyen de contourner ces contrôles (de nombreux journalistes en ont déjà apporté le preuve depuis 2001). Et que dire des pilotes déprimés qui passeront ce contrôle sans problème... Mais en attendant que les allemands se remettent en question, nous essayerons d’utiliser d’autres compagnies que la Lufthansa.
Il nous faut ensuite rejoindre au plus vite notre salle d’embarquement, ce qui prend du temps à cause des longs couloirs et des détours de l’aérogare. Et quand nous arrivons dans la salle d’embarquement en sous-sol, il n’y a plus de siège de libre ! Après tout le cinéma du contrôle de sécurité, nous embarquons dans le bus qui nous mène à l’avion, sans le moindre vérification d’identité, un appareil automatique se contente de lire nos cartes d’embarquement et d’afficher une lumière verte ou rouge que personne ne vérifie (vraiment personne n’a vérifié notre identité depuis l’atterrissage, sauf au contrôle de l’immigration ; au lieu de contourner la ligne Maginot, c’est même encore plus simple, il y a des portes ouvertes en grand dans la ligne même).
Quoiqu’il en soit, nous arrivons à bon port à Toulouse. Le chauffeur de taxi qui nous ramène à la maison n’est pas bavard (mais sa voiture a un grand coffre). En faisant un petit tour dans notre jardin, les bambous du voisin poussent partout dans notre pelouse ! Ce soir, on fait une soupe aux pousses de bambous ?
Météo de la journée :
Gris (à Tōkyō, le matin) ! A Frankfort, longs couloirs sombres...
PS : Le lundi 25 mai, alors que nous nous apprêtons à enregistrer le récit de cette dernière journée de voyage palpitante, nous apprenons qu’il vient de se produire un tremblement de terre de magnitude 5,5 à Tōkyō. Il n’a heureusement produit aucun dégât majeur. Si nous étions restés une journée de plus, nous aurions pu faire cette expérience certes terrible, voire effroyable, mais aussi assez fascinante... Et comme l’aéroport de Narita a été fermé le temps de vérifier les installations, nous serions restés coincés au Japon (juste quelques heures).