Transports en commun : (suite)

En plus, comme les téléphériques étaient fermés à cause de la sismicité accrue du mont Hakone, une bonne partie du forfait nous a été remboursé deux jours après ! Nous avons acheté ce forfait à la gare "Shinkansen" d’Odawara, gare d’où l’on peut ensuite prendre le train local pour Hakone. Une personne au bureau de vente nous a conseillé (de manière optimale) de prendre un forfait deux jours (on restait deux nuits sur place) et de payer séparément le train local, le troisième jour, pour revenir à la gare d’Odawara (à titre informatif, au Japon, personne ne va essayer de vous entourlouper en vous vendant plus que vous n’ayez besoin, pas comme aux Etats-Unis).

Le train rapide, le "Shinkansen" : on peut acheter les billets par des automates mais nous avons préféré passer aux guichets de la "Japan Rail" pour réserver nos places, même si on prenait le prochain train en partance pour notre destination. La différence de prix entre le placement libre (dans les 3 dernières voitures) et les sièges réservés est minime, nous avons donc systématiquement pris des places réservées. Ces trains sont rapides, peu bruyants, confortables (toutes les sièges sont tournés dans le sens de la marche par un ingénieux système qui permet de faire pivoter les sièges) et on ne ressent pas de surpression au niveau des oreilles lors des passages de tunnel. Certes, ils sont un peu moins rapides que les TGV français mais ils sont très ponctuels et les départ sont très fréquents (nous n’avons jamais attendu plus de 20 minutes quand nous avons pris le prochain train en partance). A titre informatif, il s’agissait de trains sur des roues, pas du tout nouveau "Shinkansen" à lévitation électromagnétique (qui laisse sur place le TGV français).

Un "Shinkansen" série N700

Hébergement :

Il ne faut pas s’attendre à avoir une chambre de 30 mètres carrés (généralement, il ne reste guère qu’un mètre pour tourner autour du lit) mais au final, nous n’avons pas payé si cher que ça nos séjours dans les hôtels japonais, surtout si on considère que nous avons dormi au centre de grandes villes (sans avoir recours aux "hôtels tubes" où l’on dort dans un tube d’un mètre de diamètre). A Kyōto, pour les 7 nuits, nous avons payés moitié moins cher que le prix d’un emplacement dans un camping de la Côte d’Azur en août, pour une petite chambre certes, mais avec un cocktail gratuit, par personne, tous les soirs et l’accès aux bains publics de l’hôtel.

• "Hotel Brighton City Osaka Kitahama" à Ōsaka : toute petite chambre mais très bien ordonnancée. Bonne literie sur laquelle nous avons très bien dormi pour récupérer du voyage et du décalage horaire.

• "Sakura Terrace" à Kyōto : chambre plus grande qu’à Ōsaka mais moins bien ordonnancée et sans placard. Par contre, l’hôtel est situé à 5 minutes à pied de la gare centrale de Kyōto et une bouche de métro est située au pied de l’hôtel (sa localisation était vraiment parfaite) ! Bonne literie, beaux bains publics en sous-sol et cocktail de bienvenue offert tous les soirs (goûtez au "Sake violet" ). Le petit déjeuner n’est pas compris avec la nuit mais on peut le prendre à l’hôtel (1.500 yens : ça peut sembler cher en comparaison du prix d’un repas dans un restaurant de Kyōto, mais le choix est très varié, avec des produits de qualité, en particulier en ce qui concerne les petites pâtisseries - goûtez aux petits gâteaux à la banane, ils sont excellents ).

• "Hakone Pax Yoshino" à Hakone : nous avions choisi une chambre de style japonais avec tatamis et futons mais l’hôtel propose aussi des chambres de style occidental. Donc, la chambre de style japonais est grande mais la salle de bain est plutôt petite et l’"onsen" privé, situé sur la terrasse extérieure (un caillebotis permet de masquer, ou pas, la vue vers la rivière), n’est qu’une petite baignoire en bois que l’on peut remplir avec l’eau très chaude d’origine volcanique (en plus, comme c’est une baignoire en bois, elle conserve très bien la chaleur, attention de ne pas se brûler). Demi-pension inclue : on n’a pas le choix du menu du dîner, mais comme il s’agit de pleins de petits plats, il y a de quoi trouver quelque chose à son goût (certains "visuels" et saveurs sont assez inhabituels pour un occidental). Pour le petit déjeuner, grand buffet proposant des mets japonais et occidentaux !