Hébergement : (suite)
• "Tokyu Stay Higashi Ginza" à Tōkyō : chambre avec petite kitchenette (équipée d’une machine à laver le linge qui fait aussi sèche-linge), bonne literie. Bon petit déjeuner compris (à prendre dans un restaurant des environs). L’hôtel est situé dans le quartier du marché extérieur de Tsukiji (mais l’hôtel est très bien insonorisé) et donc à 200 mètres du marché aux poissons de Tsukiji et de bons restaurants de sushis. Il est aussi situé à 100 mètres d’une station de métro. Certes, cette station est un peu décentrée par rapport aux autres points d’intérêt touristique de Tōkyō (peut-être qu’un quartier plus animé le soir, comme Shibuya, aurait pu être un meilleur choix) mais nous aurions dû prendre le taxi (car le métro n’ouvre qu’à 5 heures du matin) pour rejoindre le marché et s’entendre dire, à 4 heures du matin, que c’était trop tard pour assister à la criée aux thons parce qu’il aurait fallu se présenter à 3 heures du matin ! Finalement, cet hôtel était très bien placé car nous avons pu aller nous recoucher...
La chambre du "Hakone Pax Yoshino" en mode jour
Et en mode nuit !
Restauration :
Depuis notre retour, on nous demande si nous avons trouvé de quoi manger au Japon (sous-entendu, y a-t-il quelque chose de bon à manger au Japon ?) et notre réponse est invariablement oui ! Et nous précisons bien que nous n’avons pas mangé le moindre hamburger de fast food et que nous avons toujours mangé dans des restaurants japonais pour déjeuner et dîner (à une exception près).
D’accord, nous sommes assez ouverts sur la cuisine mondiale mais nous n’avions pratiquement jamais mangé de sushis et nous n’allons pas devenir fans inconditionnels des sushis en France (où ils sont parfois préparés longtemps à l’avance, alors qu’au Japon, ils sont préparés à la minute avec un poisson dont la fraîcheur est incontestable, même si un compteur Geiger pourrait prétendre le contraire). Mais c’est surtout que, dans la cuisine japonaise, il n’y a pas que les sushis ! Il y a aussi les "okonomiyaki" (la galette fourrée, la grande découverte culinaire de ce voyage), les "soba" (les nouilles élaborées avec de la farine de sarrasin, nos préférées) ou les "udon" (les nouilles élaborées avec de la farine de blé tendre) que l’on peut choisir chaudes (dans un bouillon) ou froides (à tremper dans une sauce soja), les tempuras (les beignets de légumes ou de fruits de mers), les sashimis (les morceaux de poissons crus que nous préférons aux sushis mais qui sont bien moins roboratifs que ces derniers), le "shabushabu" (la fondue japonaise à l’eau bouillante) et plein d’autres plats dont nous n’avons pas tous retenu le nom. La cuisine japonaise est très variée et propose une multitude de plats dont chaque restaurant en fait sa spécialité.
Ensuite, la bonne nouvelle, c’est que ce n’est pas cher : on peut facilement trouver un bon bol de "ramen" (nouilles) avec un ou deux tempuras dans les 500 - 600 yens (4 euros 30 environ) à Kyōto (c’est un peu plus cher à Tōkyō), c’est à dire de quoi se rassasier correctement un midi, pour même pas le prix d’un infâme hamburger-frite de fast food en Europe ! Puis, au pire, un soir, nous en avons eu pour 6.000 yens à deux (environs 45 euros, soit 22,50 euros par personne), tout compris, et nous avons très bien mangé (qualité et quantité) et bu (nous marchions aux "highballs") mais généralement, un repas copieux tourne dans les 1.500 yens par personne, à Kyōto et 2.000 yens à Tōkyō (donc entre 10 et 15 euros) !