Vendredi 8 mai : (suite)

Après avoir eu le temps de visionner un premier film et la moitié d’un second (depuis 14 heures), le commandant de bord finit par nous annoncer que nous allons changer d’avion : par chance un autre B-747, avec exactement la même configuration que celui où nous sommes assis, est disponible ! Sauf qu’il faut transférer tout l’équipage, tous les bagages et aussi tous les passagers... Nous devons donc attendre dans cet avion, le temps qu’une partie de l’équipage prépare le nouvel avion et nous serons ensuite transférés d’avion à avion par bus. Quelques dizaines de minutes plus tard, nous montons bien dans des bus, sauf que ceux-ci nous font faire le tour de l’aéroport pour venir se stationner dans un coin perdu de l’aéroport où nous attendons une trentaine de minutes debout dans les bus. Les teutons n’assurent pas vraiment sur ce coup !

Finalement, vers 17h30, les bus se remettent en marche mais c’est juste pour nous amener devant une porte de l’aérogare où nous descendons. Là, nous apprenons qu’il nous faudra au moins attendre jusqu’à 18h30, dans une salle d’embarquement décentrée de l’aérogare, une zone déserte où il n’y a ni à manger, ni à boire, ni même la possibilité d’acheter quoique ce soit, et où le nombre de sièges pour s’asseoir est nettement insuffisant ! Heureusement à 7 heures moins le quart, nous remontons dans les bus qui nous amènent au nouveau B-747 qui est garé à côté de celui où nous étions (dont l’un des moteurs est grand ouvert).

Une petite bouteille d’eau était posée sur l’assise de nos nouveaux sièges, elle est bienvenue mais car n’avons pas pu boire depuis près de 5 heures ! Quant au repas, il nous faudra encore attendre une heure avant les plateaux repas soient distribués. Ils sont loin nos 10 nuggets (chacun) de midi !

Cela dit, ce problème d’avion nous arrange dans un sens. Hormis le fait que le système de divertissement est plus moderne (mais les sièges sont moins épais), nous ne devrons atterrir à Ōsaka qu’à 13h30 (heure locale), c'est-à-dire 6h30, heure française. Nous devrions donc arriver à (plus ou moins bien) dormir dans l’avion et nous pourrons profiter pleinement de cette demi-journée raccourcie à Ōsaka ! Du coup, nous prenons un verre de vin blanc pour accompagner le plat principal japonais que nous avons choisi (et qui n’est pas mauvais). Après nous avoir déshydratés toute la journée, les hôtesses et stewards passent régulièrement en cabine durant la nuit pour proposer des verres d’eau, ce n’est pas si mal !

Météo de la journée :
Il faisait beau et chaud à Frankfort, surtout quand on attendait debout dans le bus !

Plus de 5 heures de retard au final...

Samedi 9 mai : "Highball"

Après le repas tant attendu, nous sommes arrivés à somnoler jusqu’à 3 heures du matin, heure française, soit 10 heures du matin pour le Japon. Ce n’est pas si mal (mais il manque quand-même des heures de vrai sommeil). Après le petit déjeuner, nous prenons un cachet de Guronsan (grosso-modo, de la caféine), histoire d’être dans la meilleure forme possible pour cette première demi-journée japonaise.

Nous atterrissons à deux heures moins le quart à Ōsaka (au milieu de l’eau d’après la carte du programme de divertissement). Le contrôle d’immigration est un peu long mais cordial. L’agent d’immigration est même plutôt enjoué.