Nous n’avons donc pas réservé de nuit dans un "ryokan", une auberge traditionnelle japonaise, car nous ne savions pas si nous allions bien dormir sur un futon posé sur des tatamis et si nous allions aimer le dîner et le petit déjeuner traditionnel japonais servis dans les "ryokan". Il aurait donc fallu tenter l’expérience sur seulement une ou deux nuits, ce qui nécessitait de changer d’hébergement et de donc de perdre du temps (et de la sueur) pour transférer les bagages. De plus, l’hôtel à Hakone fonctionnait sur le même modèle qu’un "ryokan" (dîner et petit déjeuner inclus) mais avec un buffet pour le petit déjeuner qui nous permettrait, peut-être, de manger des aliments à notre goût.

Quant aux trajets en train à grande vitesse (le "Shinkansen") entre Kyōto-Odawara (Hakone)-Tōkyō, nous avons décidé de ne pas les réserver à l’avance (ce qui est, de toute façon, quasi-impossible par internet à partir de la France), ni de prendre le "Japan Rail Pass" car pour les quelques trajets en trains que nous avions prévu de faire, il ne valait pas le coup (il est assez onéreux, il faut sillonner le pays de toute part pour qu’il soit rentable).

Tout début avril (un mois avant le début des tournois), Anne-Marie a réservé deux places pour assister aux combats de sumo à Tōkyō (puisque nous allions y être lors de ces tournois, c’était l’occasion à ne pas manquer). Notez bien qu’il ne faut pas attendre pour réserver ses places : même pas 12 heures après l’ouverture des réservations sur internet, il ne restait plus beaucoup de places disponibles (et le jour où nous y sommes allés, toutes les places étaient vendues) !

Pour la visite des palais impériaux de Kyōto et de Tōkyō, il y a eu un petit raté car le Guide du Routard indiquait qu’il fallait les réserver sur place (la veille pour le lendemain) mais on peut maintenant faire la réservation par internet. Et par internet, un peu moins d’un mois avant de départ, c’était déjà trop tard, tout était réservé (sur place, nous aurions pu encore trouver des places pour visiter le palais de Kyōto mais nous aurions dû nous en occuper dès notre arrivée). De toute façon, il y avait largement d’autres lieux à visiter pour remplir nos journées à raz bord ! Mi-avril, Christophe a (enfin) fini par boucler le programme des visites, c'est-à-dire un programme minimal des sites à visiter en priorité mais qu’on pourrait moduler en fonction de la météo (les musées pour les jours de pluie et bien évidemment, les sites en extérieur pour les jours de beau temps, si on avait la chance d’en avoir...).

A noter que mi-avril, nous avons trouvé en librairie un petit guide très utile et très pratique, bourré d’illustrations très bien faites, qui nous a permis de peaufiner le voyage et surtout, de comprendre, au jour le jour, ce que l’on découvrirait au cours du voyage. Par exemple, y figure l’explication claire sur comment prendre et payer le bus, ce qui n’est pas vraiment comme chez nous comme diraient les français (les "SaSheNu" qui se prononce comme "ça-chez-nous"). Il s’agit du guide intitulé "Le Japon en un coup d'œil" aux éditions Kana. Nous le conseillons très fortement : il est vraiment très pratique sur la vie de tous les jours au Japon !

Donjon du château d'Ōsaka

Japonaises en kimonos