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JAPON du 8 au 24 mai 2015
Voyage du 8 au 24 mai 2015
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Remarque importante : dans nos recits de voyages, nous indiquons des restaurants, des hébergements, des agences de voyage, des clubs de plongée, etc... Simplement, nous avons été satisfaits (ou pas) par les prestations offertes par ces établissements et nous voulons faire partager nos expériences. Ceci n'est pas de la publicité pour ces établissements, ce n'est que notre avis personnel !

Le pavillon d'or

Dimanche 10 mai : Les jolis kimonos !

Après une bonne nuit récupératrice, nous nous réveillons à 7 heures et demi du matin. A 8h10, nous laissons nos sacs à la réception de l'hôtel et nous achetons de quoi déjeuner au "Seven-Eleven" en face de l'hôtel. Pour ce premier matin sur le sol japonais, nous n'osons pas prendre un petit déjeuner japonais au restaurant de l'hôtel.

Après un petit déjeuner rapide, nous mettons à nouveau le cap vers le château à travers les rues désertes d'Ōsaka. Un événement sportif se déroule autour du château, il s'agit à priori d'un duathlon : nage et course à pied (mais où vont-il nager ?). Heureusement, cette épreuve sportive ne nous empêche pas de visiter le château et ses remparts. Nous faisons alors le tour des remparts par l'est (car le soleil se lève à l'est, même au Japon) mais de là, le donjon est moins visible.

A 9 heures 20, nous prenons les billets pour visiter le donjon, presque tout neuf : le bâtiment, ressemblant au donjon de l'époque Edo, a été reconstruit en 1996 ! Des escaliers bien raides mènent à une passerelle d'observation au 8ème étage. Nous y montons directement pour profiter de la vue sur le parc du château et sur la ville d'Ōsaka, avant de redescendre pour visiter successivement les étages inférieurs qui servent aujourd'hui de musée, avec des nombreuses présentations multimédia, malheureusement qu'en japonais (c'est bien fait, en trois dimensions, mais nous n'y comprenons rien).

Sur les étages médians, de belles armures de samouraï (avec des casques et masques faciaux en fourrure d'ours) et d'impressionnantes armes à feu (presque de petits canons) sont présentées dans les vitrines, à côté d'estampes retraçant les batailles qui ont marquées l'histoire du château. Des maquettes reconstituent le château à différentes époques. Mais malheureusement, on ne peut pas faire de photo ! De loin, le donjon en jette mais sa visite peut être facultative. Nous faisons un dernier tour du château et de ses impressionnants remparts dont certaines pierres font plusieurs mètres cubes à elles seules (c’est du déjà dit mais il est vrai que les remparts sont vraiment impressionnants), avant de revenir vers l'hôtel.

Avant de récupérer nos sacs, nous reprenons de l'argent liquide au distributeur automatique du "Seven-Eleven" (chaîne de magasin où l'on trouve les rares distributeurs automatiques au Japon qui acceptent la "Master Card") avant de reprendre le métro pour rejoindre la gare d'Umeda et ses longs couloirs. Alors que nous n'avions, jusque maintenant, croisé que relativement peu de personnes, nous avons maintenant l'impression que tous les habitants d'Ōsaka se sont donnés rendez-vous à la gare. Nous nous jetons dans le premier train en partance pour Kyōto. Il s'agit d'un train local (de toutes façons, les deux villes se touchent) mais celui-ci ne met que 45 minutes pour rejoindre la gare de Kyōto qui est gigantesque. Nous prenons alors le métro qui nous mène rapidement à la station Kujo, située au pied de l'hôtel qu'Anne-Marie a réservée, le "Sakura Terrace". Il est 13 heures.

Normalement, l'enregistrement ne se fait qu'à partir de 15 heures mais la réceptionniste, qui parle très bien français, nous trouve une chambre prête au 8ième étage (sinon, aux premiers étages, on doit entendre les bruits de la route, et surtout les signaux sonores du feu de circulation pour les malvoyants : entendre ce gazouillement sous ses fenêtres, toute la nuit, doit être un peu énervant). Nous aurons droit à un cocktail de bienvenue tous les soirs et à l'accès aux bains publics de l'hôtel qui fonctionnent sur le même principe qu'un "onsen" (mais sans l'eau d'origine volcanique) : il faut donc bien se laver avant de rentrer dans le bassin d'eau chaude et s'y baigner nu, les hommes d'un côté et les femmes de l'autre (ça perd tout de suite son intérêt ;-)). Dans la chambre, des kimonos sont mis à disposition pour rejoindre les bains publics, mais leur taille est un peu petite pour nous (de manière générale, les japonais sont plus petits et moins épais que nous).

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"Kyōto & Co. (1 / 21)"
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