Lundi 11 mai : (suite)

En nous rendant à la caisse, nous nous apercevons qu'un couple de japonais a tout mis, d'un coup, dans la marmite, alors que nous avons mis à cuire les ingrédients au fur et à mesure (mais ce n'était pas plus mal comme ça...). Nous en avons pour 3.000 et quelques yens (environ 23 euros) pour cette expérience culinaire assez surprenante.

Météo de la journée :
Beau le matin, ça s'est couvert dans la journée (voile nuageux vers midi). Un peu froid le soir.

Le "shabushabu" !

Mardi 12 mai : Le montreur d’images !

Ce matin, nous faisons grasse matinée puisque nous ne déjeunons qu'à 8h30 du matin (la salle est alors remplie, il y a bien plus de monde qu'avant 8 heures du matin). Nous rejoignons ensuite la gare à pied, ce qui nous prend seulement 5 minutes pour arriver devant la gare, et quelques minutes de plus pour la traverser et rejoindre le terminal de bus... Mais ces minutes sont non comptabilisées car nous nous arrêtons au comptoir de la "Japan Rail" pour acheter des billets de train pour demain matin, pour nous rendre à Himeji.

Nous devons prendre le bus n° 206 et une très longue file d'attente s'est déjà formée devant l'arrêt (attention à bien suivre les lignes au sol qui matérialisent l'endroit où il faut attendre). Comme les bus de Kyōto sont assez petits, nous nous demandons si tout le monde arrivera à entrer dans le prochain bus ? Et la réponse ne tarde pas à arriver en même temps que le bus : oui ! Le souci est que nous sommes assis presque au fond du bus (sur les roues arrières) et que la sortie s'effectuera par l'avant du bus, ce qui fera une belle quantité de personnes à bousculer pour arriver à sortir. Angoisse !

En fait, presque tout le monde descend au même arrêt que nous, c'est à dire devant le musée national de Kyōto. Il est 9 heures et demie quand nous prenons nos tickets d'entrée et nous rejoignons aussitôt la file d'attente pour entrer dans le premier bâtiment du musée (le plus vieux). Comme le passage du typhon Noul est attendu en fin de matinée, des consignes à parapluie ont été installées sous des auvents où nous faisons la queue. Attention, il s'agit de bien se mettre par rangée de 3 et ça ne déconne pas ! Le personnel du musée nous fait entrer par vague d'une trentaine de visiteurs, histoire de fluidifier la circulation dans le bâtiment. Après avoir reçu l'autorisation d'entrer, nous déposons nos sacs et nos vestes de pluie aux consignes automatiques à l'entrée du bâtiment (comme on ne peut pas faire de photo, inutile de prendre nos sacs photo pour la visite). Des audioguides sont proposés mais ils ne sont qu'en japonais : comme il s'agit d'une exposition temporaire, il n'a pas été prévu de traduction en anglais. Nous nous contentons donc des petits textes disposés à l'entrée de chaque salle et des deux lignes présentant chaque œuvre sur les vitrines. Il s'agit principalement de paravents et de portes décorées, c'est à dire des estampes dorées ou en dégradées de gris. Ce sont ces dernières que nous préférons, toutes en nuances de gris (et il y en a bien plus que cinquante ).