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JAPON du 8 au 24 mai 2015
Voyage du 8 au 24 mai 2015
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Remarque importante : dans nos recits de voyages, nous indiquons des restaurants, des hébergements, des agences de voyage, des clubs de plongée, etc... Simplement, nous avons été satisfaits (ou pas) par les prestations offertes par ces établissements et nous voulons faire partager nos expériences. Ceci n'est pas de la publicité pour ces établissements, ce n'est que notre avis personnel !

Mardi 12 mai : (suite)

(Uderzo est un excellent dessinateur, le maître incontesté de la bande-dessinée franco-belge, mais c’est un bien piètre scénariste : mais pourquoi a-t-il commis l'irréparable dans son avant-dernier album d'Asterix en tant que scénariste ?). Certes, Jean Giraud, alias Moebius pour les albums de science fiction, a collaboré avec des artistes japonais, reprenant au passage quelques techniques du manga, mais la bande dessinée franco-belge n'est pas issue du manga, mille millions de mille sabords ! Au fait, nous cherchions des planches : il y en a bien trois malheureuses, dans une salle où du sable recouvre le sol (il faut mettre des surchausses en plastique pour entrer dans cette salle).

Alors que nous nous apprêtions à repartir du musée du manga, nous entendons des bruits secs et bien retentissants dans les couloirs du musée. Il s'agit de 2 morceaux de bois que le montreur d'images claque l'un contre l'autre pour attirer des spectateurs à sa représentation. "Montreur d'images" est un vieux métier, datant d'avant l'apparition de la télévision : des acteurs passaient de village en village pour montrer des images aux spectateurs en racontant une histoire et en jouant avec le public (c'était payant dans les villages, autrefois, mais aujourd'hui, au musée, c'est gratuit). Nous avons peur que ce ne soit qu'en japonais mais l'acteur, histoire d'expliquer ce qui se passe, mélange habilement quelques mots en anglais au milieu de phrases en japonais mais avec une tchatche et des intonations qui font qu'on a presque l'impression de comprendre le japonais (alors qu'on ne pipe pas un mot de japonais - même si nous avons appris à dire "dent" en japonais : "ha"). Il passe un à un des dessins en laissant planer le suspense sur le contenu du prochain dessin. Il sait y faire pour jouer avec une salle très cosmopolite. Parfois, il pose des questions au public : celui qui y répond correctement gagne alors une petite babiole en plastique qui est souvent une bague dorée quand il s'agit d'un couple. Il remet alors la bague à la femme en fredonnant la marche nuptiale ! Le spectacle a duré 45 minutes de fous rires et c'était vraiment génial (alors que le musée, en lui-même, nous avait déçus) !

Dehors, il continue de tomber des cordes. Nous rentrons alors à l'hôtel pour faire sécher nos vestes qui sont presque autant trempées à l'intérieur qu'à l'extérieur. Ce soir, pour le cocktail quotidien de bienvenue, Anne-Marie se prend un "Gin Tonic" et Christophe préfère reprendre un "Sake violet". Pour dîner, nous retournons au restaurant de notre premier soir à Kyōto.

Anne-Marie tente alors un assortiment de petites brochettes, avec des frites, mais Christophe reste sur du connu en prenant des blancs de poulet frits (qui sont très tendres, ils ont certainement été marinés) avec du riz et un bol de nouilles chaudes en supplément (il avait le choix entre un bol de soupe miso ou des nouilles pour le supplément). Donc, pas de surprise pour Christophe mais ce n'est pas le cas pour Anne-Marie qui n'aime pas les abats : elle a donc, entre autres, une brochette de gésiers de volaille pas trop cuits (et donc durs ; alors que dans le sud-ouest, les gésiers de canards, on les fait confire, ce qui les rend tout tendre) et une brochette d'une viande difficile à reconnaître et qui pourrait être des abats : cette viande n'est pas spécialement mauvaise mais elle est très grasse, on a l'impression de mâcher un amalgame de gras... Aujourd'hui, nous n'avons pas été chanceux dans nos choix de restaurants.

pluie_forte

Météo de la journée :
Gris jusqu'à 10 heures / 11 heures du matin. Puis, il s'est mis à tomber des cordes...

Mercredi 13 mai : Himeji-jō et Shinkansen !

Ce matin, organisation à la japonaise : 6h00, réveil, 6h30, petit déjeuner, 7h10, nous sommes sur le quai de la gare pour attendre le "Shinkansen Hikari 491" et à 7h20, nous quittons Kyōto, direction Himeji que nous atteignons à 8h00 précisément (130 km en 40 minutes avec deux arrêts, d'un peu moins de 5 minutes chaque, à Ōsaka et Kobe, ça fait entre du 240 et du 260 km/h de moyenne en décomptant les arrêts, pas mal surtout qu'on ne ressent pas trop la vitesse, ni l'accélération ;-)). Grande déception pour Christophe : en sortant de la gare, la machine avale le billet de train qu'il comptait conserver en souvenir ! Heureusement, cette déception s'évanouit rapidement, dès que nous sortons de la gare : il est là, tout droit en face, haut perché et tout blanc, le magnifique et majestueux château d'Himeji, l'"Himeji-jō" !

A 8 heures et demie, nous sommes devant la billetterie du château mais les portes n'ouvriront qu'à 9 heures du matin. Nous rejoignons rapidement la file d'attente qui s'est formée derrière une barrière provisoire car des groupes, plutôt des personnes âgées (pas de collégiens en uniforme à l'horizon aujourd’hui) arrivent de plus en plus. Ca serait dommage d'être arrivé si tôt et de se retrouver loin dans derrière la file d'attente. Quand le personnel du château retire la barrière provisoire, personne ne s'avance, tout le monde reste à sa place, tranquillement, sans pousser.

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"Kyōto & Co. (10 / 21)"
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