Mercredi 13 mai : (suite)

Nous reprenons ensuite le métro et nous repassons à l’hôtel pour prendre une douche et siroter notre cocktail de bienvenue ("tequila sunrise"), avant de repartir à pied vers la gare. Le choix de restaurants y est vaste et les prix plus que raisonnables. Anne-Marie a envie de manger de la viande, nous finissons donc dans une sorte de brasserie au menu occidental, zut ! Alors que nos voisins de tables mangent des escargots de Bourgogne, nous prenons un hamburger (mais attention, le steak haché, pas le truc entre deux morceaux de pain) servi dans une sauce marron avec des champignons et avec une pomme de terre en papillote (et une fourchette et un couteau). C'est bon mais pas très japonais. Par contre, nous commandons deux "highballs" au Yamazaki, un whisky japonais bien meilleur que le Suntory bas de gamme qui est généralement utilisé pour préparer les "highballs".

En sortant du restaurant, pour nous rattraper quant au choix occidental du restaurant, nous profitons de la galerie commerciale de la gare pour acheter des petits gâteaux japonais au matcha, des sortes de petits gâteaux secs, tout verts, fourrés au chocolat. Ils sont très bons. Christophe prend des petits KitKat au matcha qui ne sont pas mauvais du tout (au Japon, il y a plein de KitKat avec des goûts différents : framboise, "cheese cake" ou encore wasabi ; au passage, les KitKat ne sont pas de la nourriture pour chat, certains collègues et amis ont fait la confusion, ce sont des petites gaufrettes siamoises mais qui ne sont qu'au chocolat en Europe alors qu'ils sont fabriqués par Nestlé, une entreprise suisse).

Nous profitons de ne pas avoir trop mal aux jambes (nous nous sommes refaits les muscles depuis dimanche dernier) pour visiter un peu la gare dont l'architecture est magnifique (il y a de la hauteur sous plafond). Nous passons aussi voir les restaurants en sous-sol : il semble que le choix du rez-de-chaussée est bien meilleur et plus diversifié.

Météo de la journée :
Grand ciel bleu avec un peu de vent ! Le soir, un ou deux petits nuages, perdus, à l'horizon, juste pour ponctuer une très belle lumière.

Jeudi 14 mai : Une randonnée bien balisée !

Et c'est reparti pour une journée bien chargée de visites. A 8 heures du matin, nous quittons l'hôtel pour rejoindre le terminal de bus de la gare. Il nous faut prendre le bus n° "Mahjong 5", c'est à dire le n° "南5" car le bus n° 5 "tout court" ne se rend pas au sanctuaire de "Fushimi Inari". Par contre, le bus n° "南5" ne part que toutes les 30 minutes, il nous faut donc l'attendre ! Dire qu’il rejoint ensuite la gare "Fushimi Inari" de la "Keihan Railway" et la gare "Inari" de la "Japan Rail", toute proches l'une de l'autre : peut-être aurions dû prendre le train pour aller plus vite ?

A 9 heures du matin, nous arrivons enfin au site. Il y a beaucoup de monde, principalement des groupes de collégiens en uniforme. A peine avons nous commencé à remonter la double allée de toriis que nous abandonnons, en bifurquant dans un chemin de traverse qui rejoint une autre allée de toriis pratiquement déserte. Ouf, nous allons pouvoir faire des photos autres que celles d'une forêt de têtes ! Nous décidons, au hasard, de suivre cette allée de toriis vers la droite et nous arrivons au même endroit que la double allée de toriis, c'est à dire au niveau d'un petit sanctuaire où les croyants viennent déposer, derrière les autels du lieu, des toriis miniatures de toutes tailles (petits, moyens ou grands : plus ils sont grands, plus ils sont chers) en offrande à Inari, le dieu protecteur de la croissance du riz, des affaires et du commerce (il y a donc quelques hommes d'affaire en costume parmi les collégiens en uniforme). Les statues de renard que l'on voit partout dans le sanctuaire ne sont pas les représentations du dieu Inari mais de Kitsune, son messager terrestre. Au passage, si la statue du renard est ornée d'un bavoir rouge, c'est pour la protection des enfants ! Quant aux fontaines présentes sur le sanctuaire, elles servent à la purification des croyants.