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JAPON du 8 au 24 mai 2015
Voyage du 8 au 24 mai 2015
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Remarque importante : dans nos recits de voyages, nous indiquons des restaurants, des hébergements, des agences de voyage, des clubs de plongée, etc... Simplement, nous avons été satisfaits (ou pas) par les prestations offertes par ces établissements et nous voulons faire partager nos expériences. Ceci n'est pas de la publicité pour ces établissements, ce n'est que notre avis personnel !

Jeudi 14 mai : (suite)

Sur la carte du sanctuaire, nous nous rendons compte que l'allée de toriis qui nous a menés à ce petit sanctuaire continue, d'allées en allées, vers la grande boucle qui fait le tour du mont Inari, en passant par son sommet (altitude 238 mètres) ! C'est donc parti pour une petite randonnée balisée par les toriis et parsemée de petits sanctuaires, amoncellements de lanternes, d'autels et de statues de Kitsune. Au niveau de chaque sanctuaire, des petits magasins permettent aux visiteurs d'acheter de quoi boire ou manger, mais aussi des offrandes à déposer devant les autels. Un peu avant d'arriver au sanctuaire n° 6, le chemin sort de la forêt (d'arbres, pas de têtes) et offre un beau point de vue sur le sud de Kyōto (mais impossible de voir de là, la "Kyoto tower"). Au sanctuaire n° 6, nous sommes accueillis par les cris effrayants d'une bête féroce... Ah non, c'est juste un groupe de très jeunes écoliers (ils doivent encore être à la maternelle), coiffés de casquettes jaunes, que leur institutrice fait crier pour s'auto-récompenser d'être montés si haut ! Niveau décibels émis, ils battent un groupe de hard rock haut la main ;-).

Par contre, nous sommes un peu perdus car le carte du sanctuaire n'est qu'en japonais et trois chemins s'offrent à nous : à gauche, ça monte sec, peut-être que le sommet du mont Inari est dans cette direction ? Nous choisissons donc ce chemin mais après quelques dizaines de marches, nous arrivons à un autre sanctuaire qui est une impasse (derrière ce sanctuaire, une nouvelle trouée dans la forêt permet de contempler tout Kyōto). Demi-tour donc ! De retour au sanctuaire n° 6, nous essayons alors le chemin de droite qui se révèle être le bon pour faire la boucle jusqu'au sommet du mont Inari (le chemin du centre aurait été aussi un bon choix mais nous aurions fait la boucle dans l'autre sens ;-)).

Pour ne rien cacher, la boucle est peu ennuyeuse. Au bout d'un moment, nous nous arrêtons à peine au niveau de chaque sanctuaire. Nous nous contentons juste de vérifier où nous sommes par rapport au sommet du mont Inari. Par contre, la randonnée dans la forêt est quand-même sympathique, même si la séance de "step" commence à être un peu fatigante pour les jambes (surtout avec tout le matériel photo sur le dos). Au final, la randonnée fait 4 km de long, pour un dénivelé d'environ 180 mètres. Quant au nombre de toriis traversés ou au nombre de marches montées : c'est incalculable (mais il doit bien y avoir un bon millier de marches) !

Nous sommes de retour à l'entrée principale du sanctuaire à midi moins le quart. Pour déjeuner, nous profitons de la présence dans la rue menant au sanctuaire, de vendeurs ambulants (ce matin, ils se mettaient en place). Une brochette grillée (et plongée dans une sauce soja) composée de morceaux de viande très tendre (certainement du poulet) et de morceaux de poireaux (ça nous serait jamais venu à l'idée de mettre du poireau sur une brochette mais pourtant c'est très bon) : 500 yens ! C'est raisonnable mais nous avons encore faim après une brochette chacun. Nous prenons alors des gaufres mais attention, pas n'importe quelle gaufre : les moules ont la forme de poisson, avec la gueule grande ouverte pour y mettre des morceaux de "corn flakes", trois tranches de bananes et de la chantilly avec un filet de chocolat par dessus, sans oublier la sorte de crème à la vanille déposée au milieu de la pâte avant de refermer le moule. C'est plutôt bon, voire même très bon et pas trop cher : 400 yens la gaufre (un peu moins de 3 euros).

Nous retournons ensuite en bus à la gare d'où nous reprenons le bus n° 206, bondé de chez bondé (nous n'arrivons même pas à monter dans le premier bus arrivé, mais nous avons une place assise dans le suivant), direction le temple de "Chion-in". Il faut bien que nous le visitions avant de quitter Kyōto, même si ce n'était pas une priorité car nous le savions en restauration et quand on parle de restauration de monument historique au Japon, c'est forcément sous un grand sarcophage métallique et celui-ci masque entièrement le pavillon principal du temple. Une "messe" est en train de se dérouler dans un pavillon attenant, nous nous asseyons alors quelques instants sur le parquet pour y assister, un peu à l'écart des croyants. Les moines officient : petite sonnerie par ci, lecture par là, re-sonnerie, passage de témoin à un autre moine pour une nouvelle lecture : "ya-yon-you-ya-yi-yo-ya-yon-you-ya-yi-yo...". Nous sommes athées de chez athée, cette liturgie nous paraît juste un peu étrange...

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"Kyōto & Co. (14 / 21)"
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