Jeudi 14 mai : (suite)
Une passerelle en bois permet de continuer la visite vers un autre pavillon du temple sans avoir à se rechausser (au passage, pour accéder aux toilettes, des claquettes, ou nu-pieds, sont mis à disposition pour ne pas avoir à remettre ses chaussures : ils pensent vraiment à tout ces japonais). La salle de prière de ce pavillon a été agrandie pour permettre d'accueillir plus de croyants (vu que le pavillon principal est inaccessible) et dans un coin de cette salle, des écrans diffusent un film sur la restauration du temple qui a commencé le 25 décembre dernier et qui continuera jusqu'au 25 mars 2019. Ils ont déjà enlevé toutes les tuiles pour remplacer le bois de la charpente (au passage, comme certaines tuiles vont être remplacées et que de nouvelles tuiles vont être refaites, le visiteur peut commander une tuile gravée à son nom qui sera installée sur le toit du pavillon).
Nous continuons ensuite la visite par les petits pavillons (accessibles) du temple comme celui qui abrite la grosse cloche. Nous recevons alors trois gouttes de pluie et nous nous réfugions dans le magasin du temple, pour acheter une boisson que nous pouvons consommer sur les tables à l'intérieur du magasin. Christophe remarque alors une carte où figurent tous les temples du quartier de Gion. Il avait remarqué la mention "Carte gratuite, n'hésitez pas à la demander à un des vendeurs du magasin" mais comme cette carte ne lui semblait pas nécessaire, Christophe se contente de jeter un coup d'œil sur celle exposée dans le magasin. Alors qu'il est accroupi en train de l'étudier, une vendeuse arrive spontanément avec une carte à la main pour la lui donner. Les japonais sont vraiment très, très serviables, même quand on ne leur demande rien, ces petites attentions à l'égard des visiteurs sont vraiment très agréables !
Nous visitons ensuite un des jardins du temple, situé près de la majestueuse porte d'entrée. Le jardin est joli et nous nous y attardons un long moment, pour nous reposer sur un des bancs (malgré le ciel tout gris). Comme nous ressentons à nouveau quelques gouttes de pluie, nous quittons le jardin et nous rejoignons à nouveau le quartier des geishas, pour faire un tour jusqu'au temple situé après le "Gion corner" mais le cœur n'y est pas vraiment, nous ne le visitons donc pas. Nous décidons alors de retraverser le quartier des geishas, mais sans suivre la grande rue touristique, en essayant de se faufiler dans les petites ruelles attenantes. Nous découvrons alors des magasins vendant tous les accessoires pour geisha, des kimonos somptueux aux tongs molletonnées...
Nous traversons ensuite la rivière Kamo et Christophe propose de continuer dans une petite ruelle qui lui semble assez typique. Anne-Marie le met alors en boîte car les magasins de la rue sont plutôt bizarres. Ce sont d'ailleurs plutôt des bars spéciaux qui affichent leurs prix : 9.000 yens les 35 minutes de "danse" privée ! Retour donc dans la grande rue remplie de magasins moins bizarres mais sans grand intérêt. Comme il est presque 17 heures, nous reprenons le bus pour retourner à la gare et rentrer à l'hôtel à pied pour nous reposer un peu. Ca fait une semaine que nous sommes à fond, la fatigue commence à se faire ressentir.
Après une douche et un "Sake violet", nous remettons le cap vers la gare que nous essayons de traverser par le sous-sol, c'est à dire par la grande galerie commerciale. Alors que la veille, nous pensions être enfin capables de nous repérer dans cette gare, nous nous perdons trois fois de suite ! Et à chaque fois, sans le faire exprès et sans avoir l'impression de changer de direction, nous revenons exactement à notre point de départ, une boulangerie nommée "Vie de France", alors que nous avons, à chaque fois, pris au départ une direction différente. Il faut dire que nous cherchions aussi un restaurant de "sushis sur tapis roulant" référencé par le Guide du Routard (c'est à dire un restaurant où les sushis circulent de table en table sur un tapis roulant : si on a envie du sushi qui arrive, il suffit de se servir et on paie à la fin en fonction du nombre d'assiettes). Nous décidons donc d’abandonner et de remonter à la surface pour retourner aux restaurants du rez-de-chaussée et ainsi éviter de tourner en rond indéfiniment. Nous avions bien repéré un restaurant, la veille, qui propose du calamar ou de la seiche à la plancha (d'accord, ce n'est sûrement pas de la "sepia a la plancha" mais le plat en plastique, dans la vitrine du restaurant, y ressemble bien quand-même).
Nous retrouvons facilement ce restaurant mais, sur le menu en anglais qu'on nous remet, il n'y a pas de "sepia a la plancha", seulement un nombre de plats bien limité. Nous aurions dû avoir la présence d'esprit de ressortir, pour montrer au serveur ce que nous voulions dans la vitrine, mais nous nous contentons de choisir des plats dans le menu en anglais. Anne-Marie assure en prenant des tempuras : trois crevettes, deux morceaux de fleur de lotus, un champignon, un morceau de poivron, de l'aubergine et un morceau d'algue frite seulement sur un seul côté (algue qu'elle a bien apprécié car elle était toute croustillante).