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JAPON du 8 au 24 mai 2015
Voyage du 8 au 24 mai 2015
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Remarque importante : dans nos recits de voyages, nous indiquons des restaurants, des hébergements, des agences de voyage, des clubs de plongée, etc... Simplement, nous avons été satisfaits (ou pas) par les prestations offertes par ces établissements et nous voulons faire partager nos expériences. Ceci n'est pas de la publicité pour ces établissements, ce n'est que notre avis personnel !

Jeudi 14 mai : (suite)

Christophe essaye alors une spécialité japonaise : 12 makis d'anguille grillée, préparés avec un morceau de concombre pour le "croquant-gourmand-youuuu !" (NDR : nous regardons trop les "Guignons de l'info") mais aussi avec un peu trop de wasabi qui masque le goût de l'anguille. Avec deux "highballs", nous en avons pour 3.800 yens : c'est l'un des dîners les plus chers depuis notre arrivée au Japon mais ça ne fait qu'environ 15 euros par personne, boisson comprise pour un repas copieux.

En sortant du restaurant, nous passons quand-même acheter des "gâteaux-raviolis" : dans une pâte de riz, toute molle, en forme de ravioli, se trouve une farce, parfum matcha ou fraise. C'est assez étrange mais pas mauvais !

variable

Météo de la journée :
Grand soleil le matin mais ça s'est couvert progressivement en fin de matinée. A 15 heures, trois gouttes de pluie et chape de nuages ensuite.

Vendredi 15 mai : Restons calmes !

Aujourd'hui, c'est l'"Aoi Matsuri", le festival des roses trémières, c'est à dire une procession dont l'origine remonte au VIème siècle (on trouve diverses dates sur internet, cette date est celle mentionnée dans le livret qu'on nous a remis sur place). Le peuple ayant souffert de terribles tempêtes qui avaient ravagé le pays, l'empereur eut alors une vision : c'étaient les dieux en colère devant l'ingratitude du peuple, qui causèrent ces désastres (il n'y a qu'un désastre dans le livret, mais comme on dit "Star Wars" et la "Guerre des Etoiles", le dévoué rédacteur de ce récit a donc pris sur lui d'accorder désastres avec tempêtes, au pluriel) ! L'empereur décida alors d'envoyer un messager, le "Chokushi", dans les différents sanctuaires Kamo pour faire des offrandes aux dieux et tenir des "messes" (le livret ne parle pas de messe mais plutôt de rituels). Les dieux et les tempêtes se calmèrent alors et les moissons furent alors abondantes ! Et depuis, tous les ans, la même procession est rejouée (malgré l'invention des satellites météo). L'histoire ne dit pas ce que vient faire la jeune fille choisie parmi les célibataires vivant à Kyōto, la "Saio-dai", à part que l'empereur ajouta son rôle à la procession au IIXème siècle (au fait, entre le VIème et IIXème siècle, ce n'était plus le même empereur) et qu'elle devenait la grande prêtresse dans un sanctuaire.

Le clou de ce festival est donc, en premier, le messager sur son destrier et ses suivants et, en second, la jeune fille revêtue de 12 kimonos superposés (d'un poids de 30 kg en tout) et transportée dans un palanquin porté à épaules d'hommes, et ses suivantes, guerriers, courtisanes, etc... Dernière information, la procession part du palais impérial à 10h30 très précises (nous sommes au Japon, pays des montres Casio, robustes montres bien moins onéreuses que les Rolex et qui donnent aussi bien l'heure, en voyage ou chez soi).

Nous arrivons au palais impérial par la station de métro Imadegawa et comme nous sommes un peu en avance, nous faisons le tour du palais, au pas de course. Quand nous arrivons dans la grande allée qui se situe dans le prolongement du palais, en direction du sud, nous découvrons, stupéfiés, des rangées de sièges. Que faire ? Restons-nous derrière ces rangées de sièges ou essayons-nous de trouver une place assise ? Pour la seconde option, c’est 2.050 yens, la place (c'est quand-même le prix d'un bon repas) et il n'en reste plus beaucoup. Au moins, nous aurons une petite documentation qui nous expliquera ce qui va se passer (ou presque) ? Nous achetons les places qui sont situées à la dernière rangée. Au moins, placés ainsi, nous pourrons nous lever pour faire des photos, sans ennuyer personne, ce qui aurait été impossible au premier rang (et même si on avait dérangé quelqu'un, aucun japonais nous aurait dit quelque chose, même si au fond d'eux-mêmes, ils auraient eu envie de nous le dire).

En attendant que la procession débute, une forêt de parapluies abrite leurs propriétaires des rayons du soleil qui daigne faire une apparition en ce début de matinée. Mais dès que le premier personnage de la procession arrive, les parapluies se referment tous, sans exception et sans que le moindre message soit diffusé, histoire que tout le monde puisse profiter du spectacle sans être gêné. Tout le monde est alors très sage et très discipliné ! Après un homme venu lire un texte devant la tribune officielle et qui s'est ensuite assis avec les officiels, passent alors des hommes, des femmes, des enfants, habillés haut en couleur, comme à la période Edo (sauf les lunettes qui ne sont pas de la même période).

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"Kyōto & Co. (16 / 21)"
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