Les combats de sumo

Mardi 19 mai : C’est quoi ça ?

Après le petit déjeuner (pendant lequel Christophe a tenté un met japonais : après avoir pris un petit pot d'une substance inconnue, une serveuse s'est précipitée pour lui verser un peu de sauce soja par dessus ! C'était une sorte de pâte de riz toute gluante, ni sucrée, ni salée, mais pas mauvaise), nous procédons au "check-out". Le réceptionniste nous décrit alors notre facture en détail et en japonais ! Bien sûr, nous ne comprenons pas un seul mot de japonais mais le ton qu'il emploie et les gestes qu'il utilise, font que nous arrivons à comprendre. Puis, c'était tellement amusant que nous l'avons laissé faire. La navette gratuite de l'hôtel nous ramène ensuite à la gare, sous des trombes d'eau.

De retour à Odawara, nous passons au comptoir de vente des "Hakone Free Pass" pour nous faire rembourser les téléphériques que nous n'avons pus emprunter. Ils nous reversent 1.010 yens par forfait qui valait 4.000 yens. Ce n'est pas mal, ces forfaits valaient vraiment le coup ! Nous passons ensuite aux guichets de la "Japan Rail" pour réserver des places dans le prochain "Shinkansen" en partance pour Tōkyō. Après seulement une dizaine de minutes d'attente, nous embarquons dans un wagon rempli de collégiens en uniforme (la réservation était bien utile). A peine avons-nous le temps de souffler que nous sommes déjà arrivés à la grande gare de Tōkyō qui est gigantesque. Celle de Kyōto est finalement petite à côté (et dire que nous nous sommes perdus dans une "petite" gare, qu'est-ce que cela va donner dans cette gare ?).

Après avoir déambulé dans les longs couloirs du métro, chargés comme des mules avec les sacs de voyage, nous finissons par arriver à la station de métro Tsukiji, située près de l'hôtel réservé par Anne-Marie. L'immeuble est simple à repérer : un grand poisson est peint sur l'un des ses côtés ! Il est à peine 11 heures du matin, l'enregistrement ne commence qu'à 15 heures mais nous pouvons laisser nos sacs à la réception (ils ont été montés directement à la chambre). En attendant, nous commençons la visite du marché extérieur de Tsukiji qui débute au pied même de notre hôtel. Poissons, légumes, couteaux, vaisselles, baguettes, casseroles, boîtes et emballages divers mais aussi plein d'aliments les plus étranges les uns des autres : il y en a de toutes les couleurs et de toutes les formes ! A 11 heures du matin, des énormes files d'attentes se sont déjà formées devant certains restaurants de sushis... Avec tout ce dédale de ruelles, de quais, de boutiques, il va nous falloir repérer les lieux avant la criée aux thons qui n'est ouverte qu'aux 120 premiers visiteurs présents sur place, histoire de ne pas perdre inutilement du temps en pleine nuit.

Nous commençons à avoir faim mais nous ne voulons pas faire une longue file d'attente : nous cherchons donc un restaurant moins couru que ceux que nous venons de voir, même si nous nous disons que ça sera certainement moins bon. La carte propose des sushis avec plusieurs sortes de thon : du thon normal, du thon mariné, du thon moyennement gras ou du thon très gras (il est alors presque blanc avec quelques traits rougeâtres) ! Les sushis au thon sont entre les 300 (pour le thon mariné) et 450 yens (pour le thon gras) alors que les autres sushis sont dans les 200 / 300 yens. Les sushis au poulpe sont les moins chers : 90 yens ! Nous commandons donc un petit assortiment : thon mariné, noix de St Jaques, crevette, crabe et Christophe s'en prend même un supplémentaire au poulpe. 2.376 yens en tout, avec un soda (un seul, ils n'en avaient plus qu'un seul) : c'est plus cher qu'à Kyōto !