Mardi 19 mai : (suite)

Nous reprenons ensuite le métro, direction le cœur du quartier de Ginza pour visiter l'immeuble Sony. Le problème du métro souterrain est que l'on perd vite le nord et qu'avec un ciel couvert comme aujourd'hui et les hauts immeubles qui entourent la station de métro Ginza, il n'est pas facile de se repérer en ressortant à l’air libre. En plus, il n'y a même pas de mousse au pied des immeubles pour retrouver le nord ! Donc, en sortant du métro, nous prenons la mauvaise direction et le temps de nous repérer sur le plan, nous avons déjà fait un bon bout de chemin ! En revenant sur nos pas, nous nous apercevons que l'immeuble Sony est tout proche de la bouche de métro où nous sommes sortis, mais dans la direction inverse à celle que nous avons prise.

Au rez-de-chaussée, une hôtesse d'accueil nous indique comment procéder pour la visite de l'immeuble : il suffit de monter au "8F" et de redescendre étage par étage. L'étage "8F" accueille le musée : le Walkman, on rêvait tous d'en avoir un, quand on était ado dans les années 1980... Notre adolescence au musée, ça fait un choc ! Même le produit emblématique le plus récent et néanmoins exposé au musée Sony, c'est à dire le robot humanoïde "Qrio" et le robot "Aibo", datent de 2003, il y a plus de 10 ans. Pour prendre un sacré coup de vieux, rien de tel que visiter l'immeuble Sony ! A l'étage inférieur, se trouve une exposition photo, réalisée à l'aide d'un drone : jolies photos ! Aux deux étages inférieurs, se trouvent des restaurants (dont un italien) : aucun intérêt. Par contre, les étages "5F", "4F" et "3F" rassemblent tous les produits Sony en vente aujourd'hui (ou demain) : toutes les télés, tous les vidéo projecteurs dont l'un, placé dans un meuble bas, projette ses images sur le mur contre lequel est installé le meuble (jouet à plus de 5 millions de yens), tous les Walkman (aujourd'hui MP3), tous les appareils photo que l'on peut tester (l'un est équipé d'un capteur pouvant monter au million d'iso, il prend des photos, sans bruit, dans une très faible luminosité)... Père Noël, où es-tu ? (Mais Père Noël, tu prendras un Canon, car Sony a changé la monture des objectifs, les enfoi...rés !)

Après la visite forte intéressante de l'immeuble Sony, nous reprenons la direction de la gare pour essayer de trouver le bus qui pourrait nous conduire à l'aéroport de Narita, en fin de semaine. Sauf qu'Anne-Marie ne sait pas où sont les bureaux de cette compagnie de bus dans cette immense gare... Inutile de dire que nous ne trouvons donc pas où acheter les billets de bus. Nous trouvons bien une autre compagnie mais sans réservation possible : s'il n'y a plus de place, nous serions fort embarrassés de louper notre vol !

Après cette quête infructueuse, nous retournons nous reposer dans la chambre jusqu'à 4 heures et demie. Anne-Marie en profite pour lancer une machine à laver (qui fait aussi sèche-linge ; nous retrouverons donc notre linge tout sec). Il faut dire que nous attendons que la nuit tombe car nous comptons visiter le quartier d'Akihabara, surnommée la ville électrique. Dans les magasins nichés dans les étages des immeubles du quartier, on trouve badges, porte-clefs, écussons, figurines, poupées, DVD, costumes de "cosplay", perruques, maquillage... Bref, tous ce qui touche de près ou de loin au manga et aux jeux vidéo japonais. Les articles plus délirants sont visibles les rayons consacrés au maga X : le gros fantasme du japonais est de toute évidence la jeune fille (en costume de collégienne ou de soubrette) avec une énorme poitrine !