Mardi 19 mai : (suite)
L'autre spécialité du quartier : les "Maid cafes" ! C'est à dire des bars où les serveuses sont accoutrées de costumes assez délirants et très sexys (pour tenter de coller au gros fantasme japonais, elles doivent porter de sacrés renforts dans leur soutien-gorge). Nous ne tentons pas l'expérience des "Maid cafes" mais les jeunes filles qui rabattent le client dans la rue donnent tout de même un bon aperçu de ce qu’il en est. Comme pourrait dire Obélix : "ils sont fous ces japonais !".
N'oublions pas la dernière spécialité des magasins du quartier, ceux d'électroniques "bon marché" ou, plutôt, de contrefaçons. Inutile de dire qu'un Reflex haut de gamme au dixième de son prix, exposé dans une minuscule vitrine à côté d'un sac de marque Vuitton, ne peut-être que de la contrefaçon, de vulgaires copies chinoises bas de gamme ! C'est même assez incompréhensible que cela puisse exister au Japon, à la vue de tous, dans magasins ayant pignon sur rue. Bref, inutile de dire qu'il faut mieux éviter les boutiques du quartier pour acheter de l'électronique !
Comme il ne fait pas encore vraiment nuit noire, nous cherchons un restaurant où manger et nous nous rendons compte que pour trouver un restaurant à Tōkyō, il faut souvent monter dans les étages des immeubles. Nous dénichons alors un restaurant de viande, nous n'en avons pas trop mangé depuis que nous sommes arrivés au Japon. Ils n'ont qu'une carte en japonais mais le serveur nous envoie quelqu'un qui parle bien anglais pour prendre la commande de morceaux de bœuf. Il ne s'agit bien évidemment pas de bœuf de Kobe dont le prix est prohibitif mais les morceaux de bœuf, saignants à souhait (les japonais sont bien mieux que les américains qui ne savent manger qu’une viande trop cuite), servis sur une plaque en fonte, sont délicieux ! Seul bémol, dans un box avoisinant, un groupe d'employés de bureau boivent un coup en fumant ! Le gouvernement japonais interdit bien la cigarette dans les lieux publics mais aucune loi n'encadre cette pratique nauséabonde dans les lieux privés tels que les restaurants. Zut, alors !
Après le repas, nous retournons faire un tour dans le quartier et déception : beaucoup de magasins ferment à 19 heures et en conséquence, certaines façades ne sont plus éclairées. La ville électrique qui s'éteint, ce n'est pas cool ça ! Heureusement, ils restent quand-même quelques façades hautes en couleur pour faire quelques dernières photos avant de rentrer dormir.
Météo de la journée :
Grosse pluie, le matin et c'est resté tout couvert et gris, l'après-midi !
Akihabara, la ville électrique !
Mercredi 20 mai : La diagonale !
Pour le petit déjeuner, l'hôtel s'est associé avec un restaurant du quartier, le "Jonathan's", situé à 100 mètres de l'hôtel. Nous avons le choix entre quelques menus, occidentaux ou japonais, mais nous optons pour des pancakes qui nous sont rapidement servis.
A 8 heures et demie, nous commençons notre première quête de la journée, un distributeur de billets acceptant la "Master Card". Nous cherchons donc le "Seven-Eleven" du quartier qui est situé à 100 mètres de la station de métro Tuskiji. Nous prenons ensuite la ligne H du métro pour rejoindre la station Ueno d'où nous prenons la ligne G jusqu'au terminus de cette ligne, la station Asakusa. De là, nous ne sommes plus qu'à 50 mètres de la porte de Kaminarrimon, la porte du tonnerre, qui marque l'entrée du temple de "Sensō-ji". C'est une grande porte avec une énorme lanterne en papier. S'en suit une longue allée bordée de magasins qui vendent divers souvenirs (dont des sabres de samouraï) et friandises. Nous arrivons alors à la seconde porte du temple, la porte de Hōzōmon, la porte de la salle aux trésors, elle aussi décorée d'une énorme lanterne qu'il semble falloir absolument toucher, ce qui est extrêmement facile, où est l'exploit ? Nous n'arrivons pas à entrer dans les kimonos des hôtels, mais nous touchons la lanterne sans problème .