Jeudi 21 mai : Endō !
A 9 heures du matin, nous arrivons au pied de la "Tokyo Skytree", dans la galerie commerciale qui est nommée "Skytree town". La plupart des magasins n'ouvrent pas avant 10 heures du matin, nous croyons alors que la tour n'ouvrira elle aussi qu’à cette même heure. Pourtant, la veille, nous avions vérifié sur internet les horaires de la tour et elle devrait déjà être ouverte. En sortant à l'extérieur de la galerie commerciale pour prendre des photos de la tour, pour faire passer le temps, un panneau d'affichage nous confirme qu’elle ouvre bien dès 8 heures du matin. Nous rejoignons donc au plus vite les guichets de vente des billets où il n'y a aucune file d'attente à cette heure encore matinale. Nous avons peur de devoir attendre longtemps pour prendre l'ascenseur car des groupes de collégiens forment déjà une belle file d'attente mais il y a un ascenseur réservé pour les individuels, nous n'attendons que deux ou trois minutes pour gravir, à 600 mètres par minute en vitesse de pointe, les 350 mètres qui sépare la première plateforme d’observation de la tour du sol. A cette vitesse ascensionnelle, la pression a un peu de mal à s'équilibrer au niveau des oreilles si bien que l'on ressent une petite gêne toute passagère.
Quand les portes de l'ascenseur s'ouvrent, nous en avons tout de suite plein la vue : eh oui, là bas, tout au loin, c'est le mont Fuji ! Il faut bien faire attention de ne pas le confondre avec un nuage, mais c'est certain que c'est le mont Fuji (une demi-heure plus tard, on ne le voyait plus). Le tour du troisième étage de la plateforme d’observation, là où l'ascenseur arrive, se fait relativement rapidement (quant aux deux étages inférieurs, on ne peut pas en faire entièrement le tour car un restaurant et un bar occupe une partie de ces étages).
Par contre, la vue sur les différents quartiers de Tōkyō est absolument fabuleuse : on croirait presque que la ville est toute petite, ses différents quartiers semblent si proches les uns des autres, vu de 350 mètres de haut. Le temple de "Sensō-ji" est là, au pied de la tour, de l'autre côté de la rivière. Ensuite, c'est le parc Ueno. Un peu plus vers le sud, c'est le quartier d’Akihabara, puis, le jardin oriental du palais impérial. Et sur sa gauche, c'est le quartier de Ginza avec la "Tokyo Tower". Le stade de sumo où nous allons nous rendre en fin de matinée semble tout proche lui aussi. Nous avons du mal à repérer où se situe le marché de Tsukiji mais c'est parce qu'il est tout proche du quartier de Ginza avec ses hauts immeubles. Finalement, pourquoi prendre le métro, nous pourrions visiter Tōkyō à pied, non ? Pour info, les distances qui séparent ces différents points de la ville est plutôt de l’ordre de la dizaine de kilomètres et chaque trajet prend une dizaine de minutes en métro qui circule à 60 km/h en vitesse de pointe.
Avant de redescendre, Anne-Marie cherche des KitKat à l'orange qui, paraît-il, ne sont vendus qu'au sommet de cette tour. Mais apparemment, cela ne se fait plus car il n'y a pas le moindre KitKat dans le magasin de la tour, ni dans les magasins dans la galerie commerciale au pied de la tour. Vers 10 heures et demie, nous reprenons le métro qui nous oblige à faire une longue correspondance en surface entre la ligne A et la ligne E qui nous amène au "Ryōgoku Kokugikan", le stade de sumo de Tōkyō où nous arrivons un peu avant 11 heures du matin.
Au guichet automatique du state, nous avons un peu de mal pour récupérer les billets qu'Anne-Marie a réservé par internet car le lecteur de cet automate n'arrive pas à lire la carte bancaire avec laquelle la réservation a été payée (le lecteur ne lit que la bande magnétique de la carte, il n’est peut-être pas compatible avec les cartes françaises ?). Nous essayons alors de rentrer le numéro à rallonge de la réservation à l'aide de l'écran tactile mais celui-ci est un peu trop sensible et capricieux : à la moindre erreur, il faut tout retaper ! Heureusement, nous finissons par y arriver après plusieurs tentatives infructueuses, nous commencions à croire que nous n’allions jamais récupérer nos billets.