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JAPON du 8 au 24 mai 2015
Voyage du 8 au 24 mai 2015
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Remarque importante : dans nos recits de voyages, nous indiquons des restaurants, des hébergements, des agences de voyage, des clubs de plongée, etc... Simplement, nous avons été satisfaits (ou pas) par les prestations offertes par ces établissements et nous voulons faire partager nos expériences. Ceci n'est pas de la publicité pour ces établissements, ce n'est que notre avis personnel !

Jeudi 21 mai : (suite)

Les sièges sont numérotes bizarrement, d'une manière à la fois très logique, dans l’absolu, mais aussi d'une manière très illogique pour un occidental ! Plus on s'éloigne du centre du stade, plus il a de sièges par rangée et donc le siège n° X de la rangée n° Y n'est pas forcément juste au dessus du siège n° X de la rangée n° Y - 1 ! En concret, le siège n° 62 n'est pas juste au dessus ou en dessous du siège n° 62 dans la rangée inférieure ou supérieure. Et pour compliquer la chose, le numéro du siège, marqué sur le haut du dossier, est tourné vers la rangée supérieure, ce qui est très perturbant : ce numéro est-il celui du siège où il est inscrit ou celui du siège de la rangée supérieure ? A priori, c’est bien le numéro du siège où il est inscrit... Et enfin, pour arriver à se repérer dans le stade, mieux vaut savoir lire est et ouest en japonais, ou demander à une des nombreuses hôtesses présentes dans le stade.

A 11 heures du matin, le stade est encore relativement désert. Il faut dire qu'il s'agit des combats des débutants pour lesquels tout le cérémonial n'est pas respecté. Le même arbitre, revêtu d'un kimono simple et aux pieds nus (mais faisant quand-même un mouvement de pieds très codifié, avec un relevé d’orteils impressionnant), reste sur l'aire de combat, le "dohyō", deux ou trois combats de suite alors que les arbitres des catégories supérieures, portant des kimonos bien plus élaborés avec des chaussettes blanches, quittent le "dohyō" après chaque combat. Après avoir filmé et pris des photos de tout le cérémonial (certes simplifié mais les petits "discours à l'éventail" des arbitres et des " yobidashi", les présentateurs des lutteurs, sont quand-même identiques pour toutes les catégories), nous allons acheter un "bento" pour manger à midi (il n’est pas mauvais, surprenant mais pas mauvais).

Et à 14h30 précises (on est au Japon), commencent les combats des catégories supérieurs, débutant par le défilé des lutteurs des deux écuries (celle de l'est et celle de l'ouest) qui montent, tour à tour, sur le "dohyō" pour faire un grand cercle autour d'un arbitre. Se met alors en place le cérémonial complet de préparation au combat : le petit tour au coin du "dohyō", le lancer de sel, le grand écart avec une jambe montée bien haute, le re-lancer de sel, le re-lever de jambe, le petit coup à boire (il faut recracher, pas boire), le regard les yeux dans les yeux des deux lutteurs accroupis, le petit coup de chiffon sous les aisselles, puis enfin, quand les deux lutteurs ont posé leurs poings au sol, le combat commence, enfin... Pour chaque phase de ce long cérémonial qui a lieu avant chaque combat, l'arbitre prend une position différente et très précise, avec un jeu de pieds et d'éventail très codifié.

Pour certains combats, il suffit juste au vainqueur d'esquiver la charge de son adversaire qui, emporté par ses 150 kg (au bas mot) de muscles et de graisse, sort directement du "dohyō", pour parfois finir sur l'un des juges assis de chaque côté du "dohyō". Le combat dure alors 3 ou 4 secondes. Pour d'autres combats, ça dure un peu plus longtemps, le temps pour le vainqueur de saisir son adversaire par la ceinture et de le pousser hors de l'aire de combat. Ca dure alors 10 secondes. Et parfois, les deux lutteurs tombent dans les bras l'un de l'autre et le combat dure au moins 30 secondes avant qu'un des lutteurs finisse par sortir son adversaire, mais ce cas de figure arrive rarement (une chaîne internet francophone, spécialisée dans le sumo, a fait le résumé de toute cette journée de combat, en 17 minutes, alors que les combats ont lieu entre 10 heures du matin et 18 heures le soir).

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"Tōkyō (7 / 16)"
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