Jeudi 22 décembre : (suite)
Au pire, si Dada n'a pas ouvert son restaurant, nous prévoyons, en plan B', de repasser au supermarché acheter de quoi manger ce soir (puis, ça pourrait aussi nous donner l'occasion de tester d'autres petits restaurants du coin). Cela dit, il était inutile d'élaborer des plans B ou B' : en cette période, Dada ouvre tous les midis et soirs (jusque 20h30). Même à Noël, le restaurant sera ouvert ! Dada et Mymy sont contentes de nous revoir. Elles avaient pensé à nous il y a peu de temps, se disant que ça faisait longtemps que nous n'étions pas revenus en Guadeloupe (ça fait à peine un peu plus de deux ans, alors que d'habitude, nous revenons tous les trois ans). Mais, c'est vrai que les délicieux accras de Dada nous ont manqué, ainsi que le colombo de cabri que Mymy nous apporte après l'entrée. Nous avons pris un punch coco à l'apéro (il faut bien ça pour débuter le séjour ) mais nous ne prenons pas de dessert : il faut dire qu'avec le décalage horaire et la ration bien copieuse de colombo de cabri, nous n'avons plus faim ! Nous sommes de retour au bungalow vers 8 heures du soir (l'eau n'est toujours revenue) et nous nous couchons et nous nous endormons aussitôt !
Vendredi 23 décembre : Bon anniversaire !
Nous avons très bien dormi jusqu'à 3 heures du matin (heure locale), la literie est vraiment très bonne. D'ailleurs, nous ne tardons pas à nous rendormir pour nous réveiller à nouveau, et définitivement, à 5 heures et demie du matin. Nous avons donc le temps de préparer le matériel de plongées, ainsi que l'appareil et le caisson photo, pour la plongée de cet après-midi (mais nous testerons le caisson de la Go Pro à vide). Pendant le petit-déjeuner, un petit visiteur tout noir vient nous rendre visite. Ce petit volatile ne se contente pas de récupérer des miettes, il les réclame en se posant sur le couvercle de la cafetière dans la cuisine et en le frappant fort avec son bec (il fera ça tout le long du séjour, nous l'avons surnommé Toc-toc). Comme l'eau est toujours coupée (nous puisons de l'eau avec une bassine dans la piscine qui déborde à cause des grosses averses, pour nous en servir comme chasse dans les toilettes), nous quittons le bungalow sans même prendre une douche. Nous verrons bien après nos courses à Basse-Terre.
Comme un rituel, le premier jour de nos vacances à Bouillante commence invariablement par un tour au marché de Basse-Terre pour y acheter des bouteilles de punch (un savant calcul nous a permis de déterminer ce qu'il nous faut : une seule bouteille de punch sera insuffisante pour le séjour mais nous ne finirons peut-être pas une seconde, sauf que nous pourrons toujours ramener le reste dans une bouteille d'eau gazeuse ) et des fruits frais (ceux du supermarché de Malendure ne sont pas terribles ; par contre, le petit marché aux fruits et légumes de Pigeon-Bouillante en vend de très beaux, inutile d'aller jusqu'à Basse-Terre, sauf si on a besoin de punch
).
Arrivé à Basse-Terre, nous nous garons au nouveau parking aérien qui est pratiquement vide. Dire qu'avant la construction de ce parking, c'était toujours le bazar pour passer devant le marché et pour trouver ensuite une place de stationnement. Nous retournons alors là où nous avions acheté nos bouteilles de punch lors du voyage de novembre 2014. Bien évidemment, nous prenons directement une bouteille de punch coco mais nous hésitons pour la seconde, goyave ? Le vendeur nous fait donc goûter (à 8 heures et quelques du matin) ses délicieuses préparations : goyave, maracudja (fruit de la passion) et mélange ananas-maracudja qui remporte la palme, c'est le meilleur ! 13 euros la bouteille, c'est presque bon marché pour des punchs de qualité. Par contre, juste à côté, la vendeuse de fruits et légumes nous voit arriver : 12 euros pour deux ananas-bouteilles et deux gros avocats tropicaux. Les fruits étaient très bons mais nous avons payé le prix pour touristes, pas celui pour les locaux.
Nous remontons ensuite la rue de la République en direction de l'hôtel de ville, en quête de boudins créoles. Nous retournons finalement à la boucherie où nous avions déjà trouvé du boudin créole en 2014. Ils ont aussi du boudin au poisson, nous en prenons. Les deux sortes de boudins feront nos deux prochains repas au bungalow. Nous en avons seulement pour 10 euros : la Guadeloupe n'est pas aussi chère qu'on le pense ! Nous repassons ensuite au marché pour acheter des ti'bananes (50 centimes la main d'une dizaine de fruits, cette fois, ce n'est pas le prix pour touriste) avant de reprendre la voiture et de rejoindre le supermarché U de Baillif où nous achetons des produits plus industriels (riz, pâtes, etc...). La spécialité de Noël typiquement guadeloupéenne est le jambon (fumé) de Noël. Mais ceux-ci sont trop gros pour nous deux... Nous nous contentons donc d'un jarret de porc fumé de Noël, nous verrons bien.