Samedi 24 décembre : (suite)

Pour le réveillon de Noël, Anne-Marie prépare le malanga en écrasé. Le goût ressemble un peu à celui des pommes de terre, mais il n'est pas âpre, contrairement à ce qu'Anne-Marie vient de lire sur internet. Quant à l'effet aphrodisiaque, ça doit être un mythe . Il ne reste ensuite qu’à préparer les toasts pour le foie gras : nous avons acheté une petite terrine avant le départ à Toulouse, avec du magret séché et une excellente bouteille de 50 cl de Gewurztraminer "vendange tardive" Hansmann (acheté au salon du vin à Toulouse en novembre 2014, nous conseillons vivement leurs vins qui sont excellents). Tout ça est très bon, mais le cœur n'y est pas. Nous nous couchons à 8 heures du soir (nous sommes aussi toujours sous l'effet du décalage horaire et nous ne voulons pas rater la plongée de demain, pour voir si notre caisson photo est bien étanche à nouveau).

Météo de la journée :
Averses courtes mais avec des pluies fortes. Un peu de soleil en fin de matinée.

Joyeux Noël ? Bof... Paix, amour & punch coco !

Dimanche 25 décembre : La plus belle plongée, sans l'appareil...

Ce matin, c'est grasse-matinée, même si nous sommes réveillés à l'aube. Ca nous laisse donc largement le temps de refaire un dernier essai d'étanchéité du caisson dans la piscine avant de rejoindre le club de plongée à 11 heures du matin. Le Yaisa quitte le ponton des "Heures Saines" à midi (les moniteurs du club ne sont pas aussi réveillés que nous ) et nous nous mettons à l’eau 20 minutes plus tard à la piscine.

Nous survollons alors le sable jusqu’au tombant et nous partons ensuite en direction de la pointe Carangue, avec un léger courant de face. Après avoir observé un carrelet paon, nous tombons, à 21 mètres de profondeur précisément (car nous comptons bien revenir faire des photos, lors d'une prochaine plongée, quand nous aurons remis l'appareil dans le caisson qui ne fuit pas, ouf...), sur deux grosses langoustes ! Elles sont magnifiques et la visibilité d'aujourd'hui est plutôt bonne, ça aurait fait de très belles photos... Nous croisons ensuite des carangues de belle taille et, juste après avoir fait demi-tour (après 30 minutes de plongée), nous apercevons un magnifique baliste royal. 10 minutes plus tard, nous sommes de retour au niveau de la langue de sable. Nous continuons donc la plongée le long du tombant, en direction de la pointe Barracuda. Et là, après une petite murène, nous tombons sur une tortue imbriquée, pas farouche du tout. Elle se laisse approcher et observer un long moment. Si nous avions eu l'appareil photo (et la Go Pro)... Murphy quand tu nous tiens !

De retour dans la piscine, nous passons sous le Démélou qui vient d'arriver, puis sous le voilier qui était déjà au mouillage, mais nous ne retrouvons pas le Yaisa qui est pourtant tout proche. Nous passons alors sous un autre mouillage mais le bateau d'un autre club de plongée est en train de s'y amarrer. Nous nous écartons donc un peu et Christophe profite d'être sur un fond de sable, par 6 mètres de profondeur, pour s'essayer au lâcher de parachute de palier (le dernier essai à Bali avait été médiocre). Le lâcher est parfait, le parachute est bien gonflé, le dérouleur de fil a bien fonctionné. Nous continuons alors de nous promener, parfaitement signalé en surface (car nous avons le temps, il y avait plein de baptêmes de plongée). Et nous finissons même par retrouver le Yaisa !

De retour au club de plongée, nous avons une trentaine de minutes pour manger notre sandwich aux rillettes de marlin fumé de marque "Cap Créole", une production locale. Elles sont excellentes, parfaitement épicée, une tuerie ! Et à deux heures et demie, nous sommes de retour sur le bateau. Cette fois, nous allons plonger à l'aquarium. Après la mise à l’eau, nous prenons la direction de la bouée cyclonique (et donc des sources chaudes, mais sans les chercher) et les observations s'enchaînent alors : petit diodon, murène tachetée, barracuda à une station de nettoyage, thazard, limace frisée, baliste royal, serpentine... La visibilité est un peu moins bonne que ce matin et, malgré la température de l'eau à 28 °C (27 °C sur l'ordinateur de Christophe), nous avons froid ! Mais cela ne nous empêche pas de rester en fin de plongée à fouiller les rochers sous le bateau, pour faire 60 minutes de plongée.