Dimanche 25 décembre : (suite)
De retour au club de plongée (encore), nous découvrons le programme de la semaine affiché au tableau blanc. Ce n'est pas le même que celui publié sur Facebook. Initialement, Anne-Marie avait prévu un jour sans plongée mercredi prochain, mais ce jour là, la pointe Malendure est prévue à 7h45 et la Caye est prévue en plongée de nuit. Ce sont deux plongées immanquables (car ce sont les plus belles des environs) alors que jeudi prochain, le Gustavia, une épave, peu habitée, par 40 mètres de fond, est programmé. Nous changeons donc nos plans : nous plongerons mercredi et non jeudi !
Météo de la journée :
Froid (pour la Guadeloupe) car nous avons mis des pulls pour rester dehors sur la terrasse le soir (Christophe a même remis un jean car en short, il avait trop froid pour rester dans le hamac). Durant la journée, quelques éclaircies entrecoupées d'averses, nous avons reçu des gouttes d'eau sur le pare-brise alors que le ciel était tout bleu (pour reprendre un légende, bien réelle, bretonne : il a plu même entre les averses ).
Lundi 26 décembre : Barracuda à bâbord !
Ca y, c'est reparti, avec l'appareil photo et la Go Pro dans leur caisson respectif. Ce matin, la plongée de 7h45, se déroule sur l'épave du Franjack. C’est habituellement une magnifique plongée mais ce matin, il y a du courant (même si en restant sur le flan bâbord de l'épave, on peut s'en protéger) et la visibilité est médiocre, très médiocre même (par rapport à celle que nous avons eu lors des plongées précédentes sur cette épave ou celle de ces derniers jours). Mais cela n’empêche pas le gros barracuda rodant autour de l’épave (nous ne savons pas si c’est toujours le même mais ça fait quelques années que nous en voyons toujours un autour de l’épave), de passer à 20 cm de nous, à toute vitesse. Anne-Marie n’a pas eu le temps de le cadrer correctement mais avec le grand angle de la Go Pro, Christophe devrait l’avoir mieux, bien que furtivement. Nous cherchons ensuite un autre poisson habitué de l’épave, un gros poisson porc-épic qui nage souvent autour du mat mais il ne semble plus être là (peut-être s’est-il réfugié à l’intérieur de l’épave à cause du courant). Par contre, poissons coffres, vivaneaux et murènes sont toujours présents en nombre dans l’épave.
Nous sommes de retour au club de plongée vers 10 heures du matin, après avoir fait des ronds dans l’eau pour attendre le départ du Yaisa qui était en retard. Nous remontons ensuite au bungalow et nous croisons alors Jack qui fait le tour des piscines pour en mesurer le pH. Anne-Marie en profite pur lui montrer une piqûre de moustique qu’elle a depuis quelques temps, à l’avant-bras. Jack pense que c’est une piqûre de "ouin-ouin" (un petit moustique) et part lui chercher des feuilles de camphre dans la forêt, pour soigner cette piqûre (efficace pour faire dégonfler la piqûre pendant quelques heures).
A midi moins le quart, nous redescendons à Malendure pour manger chez Dada. Nous avions prévu d’aller directement nous garer à coté du club de plongée mais toutes les places de stationnement sont occupées. Il nous faut retourner devant "Chez Dada" pour nous garer (et nous laisserons donc la voiture là après le repas). Ce midi, après un ti’punch pour Anne-Marie et un punch coco pour Christophe, les incontournables accras avec la salade de papaye verte, nous avons commandé la fricassée ouassous. La sauce de cette fricassée est excellente, nous nous régalons. En dessert, nous prenons une glace coco : elle est bonne mais ce n’est pas de la glace maison, c’est pour ça que nous recommandons les bananes flambées que nous prendrons, à nouveau, les prochaines fois.
Après le repas, nous rejoignons donc le club de plongée à pied. Cet après-midi, nous retournons plonger à la piscine. Nous redescendons donc précisément à 21 mètres de profondeur pour chercher les langoustes vues la veille, mais aujourd’hui, comme nous avons l’appareil photo, elles ne veulent pas se montrer... En fait, c’est surtout que nous ne les avons même pas retrouvées, elles ont dû changer de trou. Nous observons ensuite un gros banc de carangues gros yeux, puis un baliste royal, de trop loin et de manière furtive... D’ailleurs, c’est un peu le cas de toutes les observations de cette plongée : furtives ! Juste une serpentine, un poisson capitaine et un carrelet paon (que nous avons un peu ennuyé) se laissent approcher lorsque nous sommes de retour sur la langue de sable, sous le Yaisa.