Tortue verte à "Salt pier"
Jeudi 10 janvier : "Mind your step !"
3h30 : le réveil sonne... C'est toujours le moment le plus désagréable du voyage mais comme le téléporteur n'a toujours pas été inventé depuis 2015, il n'existe toujours pas de moyen d'éviter les longues heures en avion pour se rendre à Bonaire. Mais comme il s'agit des vacances, c'est quand-même supportable ! A 4 heures 10, le taxi arrive et nous amène rapidement à l'aéroport (à cette heure très matinale, il n'y a pratiquement personne sur la rocade toulousaine). Après un enregistrement et un passage du contrôle de sécurité sans problème au hall D (il faudrait juste que les agents de sécurité se mettent d’accord : faut-il sortir ou pas les appareils photos des sacs avant de les passer aux rayons X ? Comme l’une des agents a dit que ce n’était pas nécessaire, l’autre n’aurait pas dû ânonner le contraire : pour preuve, le sac est passé sans problème avec les appareils photo à l’intérieur), nous rejoignons rapidement la salle d’embarquement.
Nous décollons à l'heure prévue (6h00) et après presque deux heures de vol pendant lesquelles nous avons mangé un petit sandwich au fromage de Hollande (pas mauvais du tout, en tous cas, bien meilleur que le sandwich de la Lufthansa), nous atterrissons à l'aéroport d'Amsterdam. Le contrôle automatique des passeports entre le zone Schengen et la zone internationale est rapide : on dépose son passeport sur un lecteur, une caméra vous dévisage et la porte s’ouvre ! Il faut juste prendre la bonne file pour ne pas attendre trop longtemps (pas comme Christophe).
Avant de quitter la maison à 4 heures du matin, nous n’avons pris qu’un rapide petit-déjeuner et nous ne mangerons pas avant 14 heures dans le meilleur des cas (le décollage du vol KL 765 pur Bonaire est prévu à 12h35). Nous en profitons donc pour manger au "Dutch Kitchen" qui se situe au même niveau que les portes d’embarquement (donc, pas besoin de monter à l’étage où se situent la majorité des restaurants de l’aérogare, c’est un peu plus pratique). Il y a du choix : pancake (enfin, crêpe un peu épaisse mais pas aussi épaisse qu’on attendrait d’un vrai pancake), sandwiches avec du bon pain (et du saumon fumé), etc... Bref, ce n’est pas trop mal !
A l’heure prévue, profitant pour une des dernières fois du statut "Sky Priority" d’Anne-Marie pour passer devant tout le monde, nous embarquons dans un Airbus A-330 où les sièges de nouvelle génération sont certainement plus légers mais aussi terriblement inconfortables. Heureusement, ces 10 heures de vol passent assez vite car le système de divertissement propose de nombreux films en français (même si ce n’est pas toujours des films terribles) et le service à bord est efficace. Relativement peu de temps après le décollage, l'équipage distribue rapidement les plateaux repas. Alors, pâtes ou boulettes de bœuf ? Nous choisissons donc "pasta", avec du vin blanc en boisson. En fin de repas, nous ne prenons ni thé, ni café mais un verre de Baileys... Malheureusement, il n’y avait pas d’Amarula comme en 2015 (mais, même si nous préférons l’Amarula, la délicieuse liqueur d’Afrique du Sud, nous ne boudons pas le Baileys, son équivalent irlandais... A titre informatif, les rhums Isautier de la Réunion produisent un délicieux rhum arrangé à la cacahouète qui rappelle un peu l’Amarula ou le Bailey).
Certes, pendant le vol, l’équipage ne passe pas très régulièrement dans les couloirs pour proposer des boissons comme lors de notre dernier vol avec la Lufthansa, mais des boissons sont disponibles en self-service dans les offices, avec des friandises comme des Mentos (indispensables pour un voyage plongée depuis Bali). Cependant, nous avons droit à une glace en milieu de vol et un morceau de pizza avant d’atterrir.
Vers 6 heures du soir (heure locale), nous atterrissons à Aruba pour une escale d’une heure. Il fait encore jour mais le soleil sera couché une heure plus tard quand nous réembarquerons pour un dernier saut de puce, après avoir fait un petit tour dans l’aérogare d’Aruba où l’habituel divertissement est le contrôle de sécurité avec passage des chaussures aux rayons X. Ca ne sert à rien mais il faut croire que cela flatte les autorités aéroportuaires.