Jeudi 10 janvier : (suite)
Et encore heureux qu’aujourd’hui, nous avons pu laisser nos sacs photo dans les coffres à bagages de l’avion (mais il ne fallait rien laisser sur les sièges, ni dans les emplacements aux dos des sièges, un Italien devant nous en a fait la triste expérience). Il ne nous reste donc que 20 minutes de vol (l’avion a juste le temps d’attendre les 4.000 mètres d’altitude avant de recommencer sa descente) mais l’embarquement s’éternise un peu. Il faut dire que les passagers venant d’embarquer à Aruba ont quelques problèmes de compréhension des règles sur la taille et le nombre de bagages à main autorisés en cabine. La plupart d’entre eux arrivent avec des bagages en surnombre et 3 fois trop grands pour les coffres à bagages... Des olibrius manquent même de faire tomber nos sacs photo en voulant les déplacer pour faire de la place pour leurs grosses valises cabines. Heureusement, nos sacs ont été rattrapés de justesse avant le crash sur le plancher de la cabine.
Enfin arrivés à Bonaire, nous passons rapidement le contrôle des passeports et nous attendons ensuite un long moment nos bagages qui arrivent dans les derniers. Mais ils sont arrivés, c’est le principal. Dès demain, nous allons pouvoir plonger et faire des photos sous-marines. Samuel du "Coco Palm Garden" nous attend comme prévu. Il nous accompagne alors jusqu’à un taxi dont le chauffeur ne connaît pas la résidence mais, comme il s’agit de notre 3ème séjour dans le même appartement, cela ne pose pas de problème. Christophe se rappelle même quelle clef ouvre le cadenas de la porte d’entrée. Comme convenu avant notre départ, une bouteille de jus d’orange nous attend dans le réfrigérateur. Les vacances commencent donc bien, même si le voyage a été bien épuisant. Nous sommes réveillés depuis 3h30 du matin (heure française), nous avons à peine somnolé dans les avions et il est 2h24 (toujours heure française, 21h24 pour Bonaire avec 5 heures de décalage) quand nous nous couchons, soit presque 23 heures après notre réveil (aller à Bonaire, depuis Toulouse, pour un voyage de 8 jours serait de la folie pure).
Vendredi 11 janvier : "Check-out dive !"
Nous sommes évidemment réveillés bien avant 5 heures du matin à cause du décalage horaire, mais le jour ne se lève qu’à 6 heures et demie du matin. Cependant, au lieu d’en profiter pour prendre notre premier bain de mer, nous surfons bêtement sur internet, si bien que nous ne sortons du lit qu’à 7 heures et demie du matin... Il était temps car à 8 heures pétantes, l’employée du loueur de voiture était déjà devant l’appartement à nous attendre avec l’énorme pick-up que nous allons avoir ces deux prochaines semaines. Celui-ci est presque tout neuf (3.880 km au compteur) mais il s’agit d’un véhicule de la marque JAC, une marque purement chinoise... La finition laisse parfois à désirer et l’employée nous met en garde contre un bug électronique : parfois le moteur refuse de démarrer ! Pour se sortir de cette situation pour la moins bloquante, il suffit d’utiliser la clef pour verrouiller puis déverrouiller aussitôt les portes... Généralement après ce traitement, le moteur accepte de démarrer à nouveau. D’ailleurs, en parlant de verrouillage des portières, l’employée nous rappelle la règle de Bonaire : ne jamais les verrouiller, les laisser ouvertes !
Pour signer le contrat de location, l’employée nous conduit jusqu’au locaux du loueur. Ceux-ci se situent dans la "kaya industria", à 200 mètres du supermarché où nous avons l’habitude de faire nos courses. Après en avoir fini avec ces formalités, nous profitons donc de la proximité avec le supermarché pour aller faire directement nos courses. Depuis notre dernier séjour à Bonaire, Christophe avait conservé dans son porte-monnaie une pièce de 25 cents ($US) pour le chariot mais il a laissé son porte-monnaie à l’appartement... Heureusement, à l’accueil du supermarché, nous récupérons un jeton en plastique.
Le supermarché "Van Den Tweel" a un peu changé depuis 2015. Au rayon fruits et légumes, une machine automatique pour presser les oranges a fait son apparition, ainsi qu’une étrange machine pour découper les ananas frais ! Mais nous ne retrouvons plus les boîtes de bananes séchées qui nous avaient régalés entre les plongées en 2015... Cependant, nous trouvons des avocats tropicaux et nous en prenons deux. Ils ne sont pas encore murs mais avec la température extérieure, ils ne devraient pas tarder à l’être. Christophe se prend une petite papaye car il n’y a que lui qui en mange (Anne-Marie se sait pas ce qu’elle loupe
).